La direction dénonce l'accord et veut contraindre les organisations syndicales
Dès le mois de juin 2025, la direction annonçait vouloir normaliser le télétravail dans l'ensemble du Groupe, en imposant un maximum d'une journée de télétravail par semaine, et 4 jours de présence hebdomadaire obligatoire sur site. Dès cette annonce, elle insiste, sur le fait que pour SGPM un nouvel accord devra être négocié dans le respect absolu de ce cadre.
La CFDT a, dès cette date, contesté non seulement la méthode, mais également la mise en place d'une négociation où aucune marge de manoeuvre n'a été laissée aux organisations syndicales.
La CFDT ne signe pas un accord qui réduit les droits et nuit aux conditions de travail des salariés
L'accord proposé impacte significativement les conditions de travail des salariés en réduisant drastiquement leurs droits :
Limitation à 1 jour de télétravail par semaine, contre 2 jours auparavant.
Obligation de présence 4 jours sur site, avec des contraintes supplémentaires.
Des «pseudos» avancées comme «11 jours flexibles par an» assorti de conditions complexes et inéquitables.
Exclusion de certains métiers.
Conditions d'applications rigides, autoritaires et sur responsabilisant les managers.
Une régression « à marche forcée »
1 jour max par semaine pour tous, sans concertation ni étude préalable sur l'impact d'une telle décision pour le groupe. Une remise en cause des engagements pris en 2021, alors que le télétravail avait prouvé son efficacité. « La confiance se gagne en gouttes et se perd en litres. »
"Pour la CFDT, signer cet accord moins avantageux détériore significativement les conditions de travail et remet en cause l'équilibre vie privée/pro. Nous refusons de cautionner un semblant de négociation dont l'issue était connue d'avance.Vous l'avez prouvé pendant ces années de télétravail, que le télétravail est gage de performance économique et sociale !"
Notre engagement, défendre vos intérêts «sans jamais signer de chèque en blanc» à la direction
Refuser une régression sociale, c'est défendre vos intérêts. La CFDT a choisi la responsabilité : ne pas participer à une mascarade et continuer à interpeller la direction dans toutes les instances. Nous restons mobilisés pour un télétravail équilibré, respectueux de la qualité de vie, de l'inclusion et de l'environnement.
Ce qu'a toujours proposé la CFDT
Une négociation équilibrée, conciliant les attentes des salariés et les objectifs de l'entreprise, pour améliorer à la fois qualité de vie et performance collective.
Le maintien d'au moins 2 jours par semaine, comme prévu dans l'accord précédent.
Plus de flexibilité pour les situations particulières (handicap, proches aidants).
Un accord signé sans majorité !
Le SNB (CFE-CGC) est le seul syndicat signataire de ce nouvel accord télétravail proposé par la Direction, n'ayant pas la représentativité suffisante, l'accord ne bénéficie pas de la légitimité d'une majorité syndicale et ne reflète pas les attentes de la majorité des salariés. L'accord ne pourra donc pas être appliqué dans cette forme.
La direction a désormais le choix sur la méthode à suivre les prochains mois.
Donc… à ce stade, la direction a trois options
R É O U V E R T U R E D E S N E G O C I A T I O N SSoyons honnêtes : cette option, pour l'instant, relève plutôt du voeu pieux.Si notre DG avait réellement voulu négocier, jamais l'entreprise ne se serait enfoncée à ce point dans une crise sociale. 2025 est une année record : record de revenus pour la banque, mais aussi record de journées de mobilisation. à chaque étape, la direction a ignoré les alertes des organisations syndicales et la parole des salariés qu'elles représentent.Alors ne nous racontons pas d'histoires : aujourd'hui, « rouvrir les négociations » n'est pas un scénario crédible, c'est un mirage.
F A I R E U N R É F É R E N D U MEn écrivant ces lignes, le parallèle avec la vie politique nationale s'impose de lui-même. Mais sans tomber dans la caricature, soyons clairs : l'objectif de la direction n'est pas de connaître l'avis des salariés, mais de faire valider après coup ce qu'elle a déjà décidé.
M E T T R E E N P L A C E U N E C H A R T E U N I L A T E R A L EVoici l'option qui, de toute évidence, convient le mieux à la direction. Une charte écrite seule, sans concertation et sans négociation, où l'on fixe les règles unilatéralement. En résumé, la direction impose, les salariés obéissent.
Mobilisation et vigilance
La CFDT garde la tête haute. Nous continuerons à interpeller, sans cesse, et le temps nécessaire, la Direction pour obtenir un accord digne de ce nom, qui allie efficacité collective en respectant vos attentes et vos conditions de travail.
Nous informerons régulièrement les salariés sur les conséquences de cette régression imposée par la direction, afin que chacun mesure l'impact réel sur son quotidien. Enfin, nous agirons collectivement, avec vous, pour défendre vos droits et maintenir un télétravail équilibré, garant de votre qualité de vie.
L'histoire l'a démontré de nombreuses fois, que les organisations syndicales restent et les directions changent !
NEGOCIATIONS SALARIALES 2025Etat des lieux de la 1re réunion
La Direction SG avance déjà ses excuses
Lors de ce 1er tour de chauffe, la Direction a posé sa vision… assez étroite. Alors que les résultats financiers sont excellents, elle égraine une liste de points pour tendre la négociation :
SG est en retrait par rapport aux autres banques
La masse salariale reste élevée malgré une baisse des effectifs
Le salaire minimum à 31 k de SG est supérieur au salaire médian français
Et les évolutions salariales de l'an dernier sont supérieures à l'inflation.
Remettre l'église au milieu du village ou les points sur les « i »
Certes l'inflation est moins importante que ces 3 dernières années, mais à fin octobre, l'INSEE communique déjà sur +1,2 % avec, pour mémoire, +2,5 % d'inflation en 2024. Le pouvoir d'achat continue donc de se dégrader. Tandis que SG affiche des résultats exceptionnels avec +6,7 de revenus et une rentabilité à 2 chiffres à 10,5 %, il est indécent de ne pas revoir les salaires de manière à préserver le pouvoir d'achat des salariés.
Ces résultats sont le fruit de l'engagement et du travail des salariés SG, il est donc légitime de valoriser et récompenser le travail fourni et la valeur ajoutée produite. Le sentiment d'injustice est de plus en plus important, avec la remise en cause, de façon totalement arbitraire, d'un certain nombre d'acquis sociaux.
La CFDT ne perd pas de vu vos priorités dans cette négociation
Vos collègues ne sont pas dupes de l'introduction de la Direction lors de cette 1re réunion. Nous avons une feuille de route que nous entendons défendre : ______________________________________________
Rémunération et pouvoir d'achat
Compenser l'augmentation du coût de la vie et récompenser l'investissement en revendiquant :
Rémunérations et Primes
Une augmentation collective de 3 % avec un plancher de 1000 €.
Une Prime Partage de la Valeur (PPV) de 3 000 €, versée en décembre 2025.
Transports et restauration
Revalorisation des indemnités kilométriques.
Prise en charge patronale des abonnements transport en commun à 60 %, alignée sur 12 mois.
Prime écomobilité maintenue à 400 €, cumulable avec le remboursement des abonnements.
Augmentation de la part patronale au restaurant d'entreprise (RIE).
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Equité sociale pour les bas salaires, les séniors et les salariés privés d'augmentation individuelle depuis plus de 4 ans
Bas salaires : attention particulière aux salariés dont la rémunération est inférieure à 35 k€.
Salariés +50 ans : Cohérence sur les rémunérations des +50 ans.
Augmentation individuelle : focus et correctif sur ceux n'ayant pas été augmentés depuis plus de 4 ans.
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Egalité femmes/hommes : continuer à résorber les écarts persistants.
Augmentation de l'enveloppe annuelle de 9 à 10 M€.
Exigence de transparence sur l'utilisation de l'enveloppe dans tous les établissements.
La CFDT revendique une augmentation pérenne pour tous les salariés afin de compenser le coût de la vie et de récompenser l'engagement collectif. Elle attend des engagements concrets et un accord valorisant le travail de toutes et tous, dans une entreprise de 40 000 salariés qui nécessite une vision globale et inclusive.
ACCORD EMPLOI SG : la CFDT décrypte enjeux, mesures et ce qu’il faut défendre
La direction avance à marche forcée sur un accord emploi complexe et technique. Un tel accord a des effets directs sur nos emplois et, nos parcours professionnels. Comprenez en un coup d'oeil les enjeux de cet accord, les grandes lignes du dispositif, et ce que nous revendiquons et défendons.
L'objectif de l'accord emploi a pour vocation de préserver l'employabilité de chacun et d'adapter les compétences aux évolutions de l'entreprise.
La direction ne travaille pas sur cet accord pour le plaisir. Le Code du travail l'y oblige. Ainsi l'Accord Emploi doit : Anticiper les évolutions de l'entreprise et préparer les salariés à y répondre ;
Maintenir l'employabilité de chaque salarié et sécuriser son parcours professionnel ; Garantir les droits collectifs en cas de transformation ; Préserver l'équilibre social.
Un tournant majeur sur ce projet d'accord : la réduction des effectifs n'est plus le coeur du dispositif.
Comme annoncé par la direction générale, ce texte s'éloigne des précédents, autrefois centrés exclusivement sur les plans de départ (RCC, TA, CFC, MTS…). La direction semble opérer un changement de cap brutal, marqué notamment par la fin des RCC et par une forte réduction des dispositifs dédiés aux seniors." Le texte se focalise sur les mobilités et les reconversions professionnelles internes plutôt qu'au recrutement externe."La SG privilégie désormais la reconversion plutôt que les départs
Aurait-elle enfin compris que la stratégie de réduction des effectifs à tout prix menée ces quinze dernières années a coûté très cher … tout en obligeant malgré tout l'entreprise à continuer de recruter ?
Des réductions d'effectifs qui reposeront surtout sur les départs en retraite
Avec la pyramide des âges actuelle, environ 1 000 départs naturels par an (départs à la retraite) sont attendus pour les trois prochaines années. Autrement dit, la baisse des effectifs proviendra principalement des collègues qui quitteront l'entreprise après avoir acquis leurs droits à la retraite.
Campus Mobilité Compétences : l'outil central pour la reconversion et la montée en compétences.
L'entreprise souhaite désormais redéployer les salariés exerçant des métiers en perte de vitesse vers ceux en pleine croissance et dont elle a besoin. Pour y parvenir, un certain nombre d'entre eux devront se reconvertir (reskilling) et/ou monter en compétences (upskilling).
D'où la Création du Campus Mobilité Compétences (CMC). Il sera composé de la direction des Métiers, de University SG ainsi que d'experts internes et/ou externes en reconversion et formation.
Les missions du Campus Mobilité Compétences : Identifier les métiers qui disparaissent ou se transforment ;
Repérer les salariés concernés dès la fin du 1er semestre 2026 ; Former, accompagner, proposer des parcours ; Préempter les postes et fluidifier la mobilité interne.
" La CFDT a obtenu que la direction considère le choix des salariés et priorise les volontaires. "
La mobilité fonctionnelle : un accompagnement renforcé.
Mobilité fonctionnelle
Le volontariat devient la priorité : les démarches de mobilité reposent d'abord sur l'engagement volontaire des salariés et la complétude de leur cartographie de compétences.
Un accompagnement renforcé : les salariés positionnés sur des métiers en attrition ne sont plus laissés seuls face à leur projet de mobilité ; un soutien structuré leur est proposé pour sécuriser leur parcours. Des reconversions anticipées : les salariés occupant des métiers en attrition pourront bénéficier d'actions de reconversions préparées en amont afin de faciliter leur transition vers des métiers d'avenir avec un certain nombre de garanties.Bilan de compétences
Prise en charge dès 50 ans : les salariés de 50 ans et plus peuvent bénéficier d'un bilan de compétences financé par l'entreprise. Accessible plus tôt en cas de besoin : les salariés identifiés par le CMC (Campus Mobilité Compétences) comme occupant un métier en attrition ou impacté par un plan de transformation peuvent y accéder avant 50 ans aux mêmes conditions afin d'anticiper leur évolution professionnelle.
Les mobilités géographiques seront mieux compensées financièrement.
La « petite mobilité chez SGRF » Victoire CFDT !
La Prime forfaitaire de transport revue à la hausse, versée mensuellement et sur une durée pouvant aller jusqu'à 10 ans.
Prime versée pendant 10 ans, une avancée majeure obtenue par la CFDT.
Calcul basé sur le site le plus éloigné pour les agences multisites (AMS). Après deux mobilités, la distance globale est prise en compte pour maintenir ou déclencher une PFT (Prime Forfaitaire de Transports) si le salarié s'éloigne de sa précédente affectation.
Mobilité géographique : un dispositif trop restreint et inégalitaire
La mobilité géographique reste fortement limitée et uniquement au sein de SGRF : une ouverture de poste ne pourra être classée en « grande mobilité » que si la région confirme qu'aucun besoin local ne permet de pourvoir le poste. Les règles plus simples sont moins avantageuses et reposent uniquement sur un mécanisme de primes (exit la prise en charge des loyers).Ces primes se révèlent très avantageuses pour les hauts managers, mais moins équitables pour les autres.
Pour les postes de management de groupes, d'agences importantes ou de centres d'affaires : 40 000 euros brut
Pour les postes difficiles à pourvoir ou d'expertise : 30 000 euros brut
Si le partenaire du salarié quitte son emploi pour suivre le salarié dans sa mobilité (sous conditions) : 5 000 euros brut
Primes supplémentaires par enfant à charge : 4 000 euros brut
" La CFDT dénonce cette disparité et a obtenu que les salariés accompagnés par le Campus Mobilité Compétences puissent accéder à la mobilité géographique, lorsque celle-ci soutient leur reconversion. "
Les mesures « séniors » considérablement réduites
Le Congé de Fin de Carrière (CFC) et le Mi-Temps sénior (MTS), tel que nous les connaissons aujourd'hui, ne seront plus accessibles à l'ensemble des salariés. Ils seront désormais réservés en priorité :
Aux métiers en attrition, c'est-à-dire ceux dont l'activité diminue durablement ;
Aux salariés impactés par un plan de transformation, lorsque leur poste évolue ou disparaît ; Dans la limite d'un quota de 250 bénéficiaires pour les 2 dispositifs (MTS et CFC), ce qui restreint fortement leur accès.
Cette nouvelle orientation réduit significativement les possibilités pour les salariés proches de la retraite, en concentrant ces dispositifs sur les métiers les plus fragilisés.
2 dispositifs « sénior » restent accessibles pour tous
Temps partiel de fin de carrière (80 % travaillé, 100 % payé)
Ce dispositif permet aux salariés qui le souhaitent de réduire leur temps de travail à 80 % pendant deux ans maximum, tout en maintenant 100 % de leur rémunération annuelle globale brute.
Le maintien du salaire est financé de la façon suivante :
10 % pris en charge par l'entreprise ;
10 % financés par le salarié via son CET et/ou ses congés et/ou son indemnité de fin de carrière.
Congé d'anticipation retraite (abondé à 25 % par SG) - Une avancée CFDT
Ce congé permet aux salariés de financer une période d'inactivité avant la retraite en mobilisant : congés payés, RTT, CET et/ou indemnité de départ à la retraite.En échange d'un engagement formel de partir dès l'obtention du taux plein, l'employeur apporte un abondement de 25 % du total des droits utilisés. (avancée CFDT abondement passé de 15 à 25%).
Mobilité externe : une alternative lorsque les mobilités internes échouent.
Si les possibilités de mobilité interne sont inadéquates et insuffisantes, les salariés suivis par le Campus Mobilité Compétences pourront bénéficier d'un congé mobilité externe leur permettant de construire un projet professionnel en dehors de la SG mais uniquement à partir de 2027.
Ce dispositif prévoit :
Un projet professionnel externe à l'entreprise, accompagné et validé ; Une rémunération à 70 % du salaire brut pendant la durée du congé ; Un plafond de 250 bénéficiaires par an, à compter de 2027.
NB : 6 mois de congés pour les salariés & 8 mois pour les salariés en situation de handicap
Accord Emploi : une ambition affichée,un défi à relever.
Un accord enfin tourné vers le maintien dans l'emploi.
Après des années où l'Accord Emploi servait surtout à organiser les départs, la SG recentre cet Accord sur sa mission première : anticiper les reconversions et protéger l'emploi face aux bouleversements technologiques et à l'IA.
L'objectif est clair : faire de la mobilité interne le coeur de la transformation. Reste à voir si l'entreprise sera à la hauteur.
Une orientation que la CFDT soutient… mais sans naïveté
La CFDT accueille favorablement le fait que la direction focalise ses efforts sur la mobilité interne et que le budget soit désormais consacré au Campus Mobilité Compétences plutôt qu'à financer des plans de départs.
Oui, la SG commence enfin à anticiper les reconversions indispensables. Oui, les salariés ne seront plus seuls face à leur avenir professionnel.
Mais la réussite dépendra de la mise en pratique
Nous le savons : la reconversion sera difficile pour de nombreux collègues, notamment ceux de métiers du back amenés à pourvoir les métiers de Front.Nous avons obtenu des garanties, mais la CFDT restera vigilante pour que les engagements soient tenus et que personne ne soit laissé de côté ou mis en difficulté.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Les avancées Priorité à la mobilité interne Accompagnement renforcé Reconversions anticipées face à l'IA et aux évolutions technologiques
Nos alertes Risque d'écart entre théorie et terrain Reconversions complexes dans certains métiers Impact psychologique des transformations
Nos priorités CFDT
Une mobilité choisie, accompagnée, jamais imposée Des garanties protectrices claires et financées Une vraie prise en compte des risques psychosociaux
Bien évidemment, tous ces dispositifs sont conditionnés à la signature de l'Accord par les organisations syndicales de façon majoritaire.
En cas de signature majoritaire, la CFDT mettra à votre disposition un livret pratique complet et des fiches pratiques pour vous guider et décrypter l'ensemble des dispositifs si cet accord est mis en place ! Comptez sur nous …
Bilan de la 5éme session CSEC Novembre 2025 Nous vous partageons les derniers comptes rendus de la 5ème session des commissions CSEC, tenue du 19 au 20 Novembre.Les commissions représentées lors de cette session : Commission Vacances Familles Commission Egalité Professionnelle et Questions Sociales (EPQS) Commission Formation Commission Economique Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail Commission Vacances Enfants Vous trouverez dans les comptes-rendus les échanges, les propositions ainsi que les points de vigilance portés par vos représentants CFDT. Très bonne lecture à toutes et à tous !
02 & 03 AVRIL 20
RENOUVELLEMENT DE L'ACCORD DON DE JOURS : une avancée solidaire, mais encore trop de freins !
La CFDT a pris toute sa part dans la négociation du dispositif de don de jours, un sujet qui touche directement à nos valeurs fondamentales : la solidarité, la justice sociale et l'équité entre salariés.
Ce dispositif repose sur un principe fort : permettre à chacun de soutenir un collègue confronté à une situation familiale difficile. C'est une belle preuve d'entraide et d'humanité dans le monde du travail, et la CFDT SG y est profondément attachée.
Ce que la CFDT a obtenu
Grâce à une négociation déterminée et constructive, la CFDT a obtenu plusieurs avancées significatives qui améliorent concrètement les droits des salariés : Elargissement du dispositif aux petits-enfants, avec la suppression de la notion de "particularité grave". (1)
Extension du cercle des bénéficiaires à de nouveaux proches (2) : le beau-père / la belle-mère, le beau-frère / la belle-soeur, le beau-fils / la belle-fille → Une reconnaissance bienvenue de la diversité des familles et des liens d'attachement réels, au-delà des seules relations de sang. Doublement du nombre de jours pour les victimes de violences conjugales et/ou intrafamiliales, passant de 10 à 20 jours ouvrés. → Une avancée forte, porteuse de solidarité, de respect et de protection pour les salariés confrontés à des drames humains. En cas d'urgence, possibilité de demande rétroactive de don de jours, quel que soit le motif. → Une mesure de souplesse et d'humanité, essentielle dans les situations imprévisibles.
Communication renforcée sur le dispositif et obligation de transparence pour les CSEE locaux, afin que chaque salarié soit mieux informé et que la solidarité puisse s'exercer pleinement.
Ce que la CFDT continue de dénoncer
Malgré ces progrès, certaines contraintes restent injustement lourdes. Pour bénéficier du don de jours, Il faut épuiser le CET et les autorisations d'absence rémunérées. La CFDT a fermement désapprouvé cette condition excessive de la direction, qui freine l'accès au dispositif pour celles et ceux qui en ont le plus besoin.
Pourquoi la CFDT est signataire
La CFDT a fait le choix de signer cet accord, qui consolide et fait progresser un dispositif humain et solidaire. Dans le contexte actuel, où de nombreux acquis sont fragilisés, cet accord a le mérite de ne pas avoir été remis en cause ni vidé de son sens.
Il permettra à de nombreux salariés de mieux concilier vie professionnelle et difficultés familiales, tout en préservant une dynamique de solidarité entre collègues.
L'accord entrera en vigueur le 1er janvier 2026.
(1) maladie rendant indispensable une présence soutenue - (2) pathologie mettant en jeu le pronostic vital
"Chaque année, arrive le jour où l'égalité salariale s'arrête le 13 novembre à 10h26"
En 2025, c'est la date à partir de laquelle, les femmes seront contraintes de travailler gratuitement au sein de SOCIÉTÉ GÉNÉRALE.
La CFDT a identifié pour chaque métier-repère, le moment à partir duquel les femmes ne sont plus rémunérées. Ces dates symboliques sont calculées à partir de la rémunération médiane des hommes et des femmes, vous pouvez retrouver notre méthodologie en suivant ce lien.
Métiers du client particulier : Payées toute l'année
Métiers du conseil en patrimoine / banque privée : 24 décembre 9h40
Métiers du traitement bancaire : 21 novembre 14h55
Métiers du juridique / fiscalité : 4 décembre 10h27
Métiers des services généraux / immobilier : 12 décembre 11h17
Métiers de la comptabilité / finance : 15 décembre 15h30
Métiers de l'organisation / qualité / RSE / achat : 6 novembre 10h36
Métiers des ressources humaines : 1 décembre 14h02
Métiers du contrôle / conformité : 3 décembre 16h15
Métiers du risque : 25 novembre 10h37
Métiers du client professionnel : 31 décembre 15h07
Métiers du marketing / communication : 17 décembre 14h54
Métiers à l'appui des forces de vente : 15 décembre 9h17
Métiers de l'animation et de la responsabilité d'unité commerciale : 5 décembre 10h23
Métiers du client entreprise : 19 décembre 15h29
Métiers du projet / accompagnement du changement : 17 décembre 12h00
Métiers de l'informatique : 15 décembre 15h17
Métiers du conseil en opérations et produits financiers : 10 décembre 9h32
Métiers de la donnée / data : 22 décembre 8h53
Cliquez ici pour en savoir plus sur la méthodologie de méthode de calcul
L'égalité salariale n'est pas encore une réalité.
Si pour certaines fonctions la tendance s'approche d'une forme de parité, ce n'est pas le cas partout. La CFDT dénonce fermement que des écarts de rémunération persistent, métier par métier, niveau par niveau y compris en considérant l'ancienneté des salariés.
Derrière les chiffres, une réalité brutale : des journées entières de travail non rémunérées pour les femmes en considérant un taux horaire égal à celui des hommes.
Ce constat fait écho aux travaux du collectif "Les Glorieuses" qui montrent qu'en France, les femmes commencent à travailler gratuitement dès le 10 novembre à 11h31. Société Générale, loin d'être l'employeur responsable qu'elle prône être, n'améliore que de 3 jours cette date symbolique.
Focus Métier du client particulierCette année, pour les métiers du client particulier, la rémunération des femmes a enfin rejoint celle des hommes. Toutefois, nous regrettons que Société Générale ait limité les augmentations des hommes pour faciliter l'atteinte de cette parité.La CFDT craint que la rémunération de l'ensemble des salariés de ce métier-repère stagne à compter d'aujourd'hui et veillera à ce que cette dérive ne s'installe pas chez Société Générale.
Focus Métiers de l'organisation / qualité / RSE / achatCe métier-repère se distingue par l'écart de rémunération le plus important entre les femmes et les hommes. Ainsi, les femmes travaillent gratuitement à compter du 6 novembre à 10h36 qui est la date la plus précoce de l'année chez Société Générale.Ce métier doit être une priorité pour la direction. La CFDT l'invite à concentrer ses efforts, en toute transparence, sur la réduction de ces écarts.
Conclusion
La CFDT refuse que les chiffres ou indicateurs, tels que les indexes Leyre ou Rixain, servent à dissimuler des inégalités salariales existantes au sein de Société Générale.
Nous exigeons des corrections métier par métier, des engagements concrets, et une transparence totale.
L'égalité salariale ne doit pas rester théorique : elle doit se traduire par des augmentations concrètes, la juste reconnaissance du travail de chacun, et ne doit pas se faire au détriment du pouvoir d'achat de tous les salariés, hommes ou femmes.
Chaque jour compte, et, chaque salarié mérite la reconnaissance pleine et entière de son travail.
Besoin d'échanger ? Une question, une idée, une envie de faire bouger les choses ? L'équipe CFDT Région Nord vous donne rendez-vous pour ses permanences de fin d'année !Un moment simple, sans formalité juste du dialogue, de l'écoute et de la convivialité. Venez quand vous voulez, repartez avec des réponses (et le sourire).📍 Permanences CDSMardi 4 novembreLundi 8 décembre📍 Permanences CRC / SG-DirectMercredi 5 novembreMardi 9 décembreParce que vos idées comptent. Parce que vos questions méritent des réponses. La CFDT Région Nord, toujours à votre écoute !
AVENANT ACCORD MUTUELLE SG - Pourquoi la CFDT SG signe-t-elle ?
Mutuelle SG : pourquoi on négocie ?
La Direction de la Mutuelle Société Générale a présenté lors des réunions du Conseil paritaire de Surveillance des 19 mai et 1er juillet 2025, les éléments de contexte (transfert de charges de la Sécurité sociale et dérive des prestations), et des propositions pour permettre (au moins jusqu'à la fin de l'exercice 2028) :Une poche d'économie de 1 M€ à compter du 1er janvier 2026La préservation de l'équilibre des comptes (en l'absence de grands bouleversements)Le maintien d'un niveau de réserves suffisant (4 M€)
Les pistes envisagées pour atteindre les objectifs d'équilibre
Piste 1 : Baisser ou supprimer une ou plusieurs prestationsPiste 2 : Modifier l'âge de gratuité des enfants, en les rendant payants à partir de 18 ans (au lieu de 20 ans actuellement).*Rappel : Aujourd'hui, les enfants sont couverts gratuitement jusqu'à leur 20ème anniversaire. Ensuite, ils peuvent cotiser au régime facultatif pour 45,90 €/mois.
La CFDT refuse toute baisse ou suppression de garantie
Les garanties proposées par notre mutuelle sont compétitives. En effet, la cotation de la mutuelle du personnel du groupe Société Générale est de 4 sur 5. C'est un acquis que nous voulons préserver. La CFDT refuse que soit revues les prestations à la baisse qu'il s'agisse des lentilles, des médecines douces, de la chambre particulière ou de l'orthodontie, par exemple.
Rappelant son attachement à une mutuelle indépendante et viable, la CFDT a privilégié la 2ème piste, seule piste autosuffisante pour combler le décalage budgétaire.
Ce que change l'avenant
Le projet d'avenant a pour effet de modifier la définition de l'enfant bénéficiaire du régime "Frais de santé SG" (« enfant garanti »).
Dès lors, l'enfant devra être âgé de moins de 18 ans (au lieu de moins de 20 ans actuellement) pour être couvert par le régime "Frais de santé SGPM", collectif et obligatoire, sans coût supplémentaire.
L'enfant de 18 ans et plus, pourra être affilié au régime facultatif en qualité d'ayant droit. La cotisation mensuelle est fixée à 40 € au 1er janvier 2026.
EN CLAIRA compter du 1er janvier 2026 :
Les enfants mineurs affiliés conservent la gratuité,
L'adhésion n'est pas obligatoire pour les enfants majeurs,
Les enfants affiliés de plus de 18 ans se verront appliquer une cotisation mensuelle de 40 €,
Les enfants affiliés de plus de 20 ans verront leur cotisation baisser de 45,90€ à 40 €.
Pourquoi la CFDT est signataire de cet avenant ?
Cet avenant fait suite aux échanges entre la direction et les Organisations Syndicales Représentatives visant à trouver des leviers d'équilibrage budgétaire de l'ordre d'un million d'euros pour le régime obligatoire. L'augmentation de la cotisation au 1er janvier 2025 ne permet plus à elle seule de maintenir son équilibre.Nous sommes conscients qu'une cotisation de 40€ par mois dès 18 ans au lieu de 20 ans a un impact important sur le pouvoir d'achat des salariés.Cependant cette modification est essentielle afin de pérenniser notre Mutuelle d'entreprise.Face aux incertitudes fiscales, aux transferts de charges de la Sécurité Sociale vers les mutuelles et à la dérive des prestations, gageons que cette modification permettra d'assurer l'équilibre de la Mutuelle d'entreprise Société Générale.
CFDT SG signera
le nouvel accord Handicap
Parce que l'inclusion ne se décrète pas, elle se construit avec des moyens, de la volonté et du dialogue.Nous continuerons à porter la voix des salariés en situation de handicap et à exiger des engagements clairs, équitables et durables. Mais aussi engagée pour l'emploi, la dignité et l'égalité réelle.
Ce que la CFDT SG a obtenu
Grâce à la ténacité de la CFDT SG, le nouvel accord Handicap intègre des engagements concrets pour les salariés en situation de handicap, dans un contexte de changement législatif majeur lié à la réforme de l'Agefiph.
Un préambule clarifié et valorisant
Sur demande CFDT SG, le préambule mentionnera désormais la modification du cadre légal (les salariés doivent désormais solliciter eux-mêmes les financements via la Sécurité Sociale, MDPH, Agefiph, etc.) tout en mettant en avant ce que SG continue de financer directement malgré cette évolution.
Un texte plus engageant
La CFDT SG a obtenu que la direction revoie certaines tournures floues ou conditionnelles pour rendre l'accord plus contraignant et opérationnel.
Le maintien dans l'emploi reste une priorité
La CFDT SG a réaffirmé l'importance du maintien dans l'emploi avant toute autre solution, avec le respect du principe d'équité de traitement et la poursuite de l'effort de recrutement (taux d'emploi : 5,78 % en 2024, un record !).
TRANSPORTS ET MOBILITE : des avancées concrètes par rapport à la proposition initiale de la Direction !
Hausse de la prise en charge des places de stationnement extérieures :
de 20 à 45 € bruts par mois.
Mention renforcée dans l'accord :
« Une priorité est donnée aux places de Parking détenues par la SG au sein de nos locaux ».
Concernant les frais de taxi :
SG plafonne désormais sa contribution à 6 000 € bruts, couvrant plus de la moitié des situations, avec maintien possible du financement complémentaire via l'Agefiph.
________________________________Financement équilibré du budget transport
Face au dépassement budgétaire exceptionnel, la CFDT SG s'est fermement opposée à ce que les salariés portent seuls la solidarité via la réserve financière des dons de jours :
50 % du dépassement sera désormais pris en charge par la direction,
50 % par les dons de jours de RTT, via un avenant spécifique.
Un compromis équitable obtenu par la CFDT.
________________________________Suppression d'une restriction injuste
La CFDT SG a obtenu la suppression de la phrase limitative : « Aucun autre équipement ne sera pris en charge. » Les besoins individuels seront désormais évalués au cas par cas.
________________________________Carrières et reclassements
La CFDT SG a fait confirmer que les aménagements de postes sont à la charge des entités et non du budget Handicap, garantissant une meilleure équité de moyens.Elle a également obtenu l'ouverture d'une réflexion sur la compensation de la suppression de l'aide au déménagement (ex : intégration à la RAGB).
________________________________Parents d'enfants en situation de handicap
La direction a accepté la priorité pour les temps partiels au-delà de trois ans de l'enfant, sur préconisation de la médecine du travail.
________________________________COMMISSION DE SUIVI :plus de transparence locale
La CFDT SG a obtenu que soient désormais partagés, dans les CSE locaux :
l'effectif en ETP et en nombre de salariés,
le taux d'embauche par CSE,
le nombre de recrutements,
le montant des achats dans le secteur protégé,
le montant des aménagements financés par Mission Handicap.
Ce que la CFDT déplore :
Plafond de 1 000 € pour l'aménagement en télétravail maintenu
La CFDT a demandé la suppression du plafond pour les aménagements de poste à distance. La direction a refusé, renvoyant les salariés vers les financements externes.
Pas d'augmentation des jours d'absence
Malgré les démarches supplémentaires désormais à la charge des salariés handicapés, la direction refuse toute hausse des jours d'absence (tant pour les salariés que pour les parents d'enfants handicapés).
Pas de fréquence précisée pour le suivi des arrêts maladie
La CFDT souhaitait un suivi défini et régulier pour les salariés en arrêt longue durée — la direction maintient une formulation trop vague (« attention particulière »).
Formations non obligatoires pour les managers
La CFDT demandait que les formations de sensibilisation au handicap soient obligatoires. La direction refuse, se contentant d'« inciter » les managers concernés.
EN RÉSUMÉ :
________________________________
La CFDT SG obtient :
Des avancées concrètes sur la rédaction, les transports, le maintien dans l'emploi et la transparence.
Un financement partagé du dépassement budgétaire.
Des engagements clairs sur la priorité au maintien dans l'emploi.
________________________________Mais la CFDT SG reste vigilante face :
aux refus sur les absences, les plafonds d'aménagement,
à la non-obligation de formation,
et à certaines formulations trop ouvertes à interprétation.
BIENTOT DISPONIBLE :
le livret CFDT SG Handicap mis à jour avec ce nouvel accord !________________________________
Un guide clair, utile et concret pour tout savoir sur vos droits, les aides existantes et les démarches à suivre.
TELETRAVAIL :
LA DIRECTION NOUS FAIT UN PLAN…A QUATRE JOURS PAR SEMAINE SUR SITE
3eme réunion de négociation sur le télétravail. Spoiler : ce n’est toujours pas gagné.
La direction veut « harmoniser » le télétravail. Traduction : limiter à un jour par semaine pour la majorité des salariés.
Objectif affiché :
« intelligence collective », « culture d'entreprise », « performance ».
Objectif réel :
tous au bureau, même si on bosse mieux chez soi.
Ce qu'ils appellent « flexibilité » :
1 jour tous les 2 mois pour les non-éligibles. Oui, tous les 60 jours, comme une promo de grande surface !
Pas de report du jour non pris.
Si t'as un RTT, t'as perdu ton télétravail. Pas de bol, c'est la règle.
______________________
Eligibilité : un Monopoly RH
CDI, CDD > 6 mois, alternants, stagiaires > 6 mois...sauf si ton métier est jugé « non compatible ». Et là, c'est retour à la case open space.
Les commerciaux ?Trop proches des clients pour être loin du bureau, vous restez à la case prison. Logique patronale.
______________________
Cas particuliers : un jour en plus, et c'est du luxe.
Handicap avec prise en charge du transport, parent isolé, proche aidant :1 jour en plus, si tu fournis les bons papiers.
Télétravail thérapeutique : possible, mais faut que ton poste le permette. Et que ton manager soit d'humeur.
______________________
Prime d'équipement : 150 € tous les 5 ans
Soit 30 € par an pour bosser chez toi.A ce prix-là, t'as le droit à une souris et un mug…
______________________
Tickets resto : retour de l'option
… mais seulement pour les Parisiens et sans retour en arrière possible
Immobilier : Flex office, Flex télétravail, Flex tout… sauf sur vos droits !
Des travaux sont prévus.Pour améliorer le confort ? Non, pour mieux vous faire revenir.
Des idées floues pour un avenir brumeux
« Une réflexion sur l'environnement de travail » prévue pour la rentrée 2026.
Au menu : restauration, parkings, et une mystérieuse « offre de services ». Mais attention, pas de débat, pas de concertation : les IRP auront droit à une belle présentation PowerPoint des décisions déjà prises. C'est ça, le dialogue social version SG ? On réfléchit… mais surtout sans vous.
« Passage en "Front" de certains métiers » : attention, ça déménage !
On nous rassure : il y aura un « délai de prévenance » pour adapter le télétravail. Ouf ! Mais au fait… depuis quand un métier du back peut devenir front ? Une reconversion express ? Une mutation magique ? Mystère et boule de gomme.
Pour la CFDT : La direction veut « transformer le Groupe ».
Nous, on veut transformer les conditions de travail. Un jour par semaine, ce n'est pas du télétravail, c'est du télé-bricolage.
La CFDT maintient son opposition ferme à ce contresens qui va provoquer des déséquilibres graves, il alimente un climat social de plus en plus anxiogène et fragilise la confiance collective.
Ce retour en arrière n'est justifié par aucun argument valable, c'est simplement incompréhensible et socialement inacceptable. La CFDT reste pleinement mobilisée et ne transigera pas avec la régression sociale.
Négociation de l’accord handicap Une ambition à conforter, des engagements à renforcerUn accord à échéance et une évolution du fonctionnement du financement du handicap
L'accord arrivant à échéance et compte tenu de l'évolution des règles de fonctionnement de l'Agefiph (organisme de financement du handicap en entreprise) entraîne une modification des modalités d'accompagnement des salarié(e)s en situation de handicap.Le salarié va devoir solliciter davantage les organismes extérieurs avant une éventuelle prise en charge par SG. La CFDT demande que le préambule de l'accord mentionne ces évolutions légales pour plus de transparence et pour valoriser les engagements que Société Générale continue à tenir, malgré un cadre plus contraint.
Ce que la CFDT revendique
Des engagements clairs et fermes : il y a trop de formulations au conditionnel dans la rédaction actuelle !
Nous exigeons des engagements fermes, sans ambiguïté avec un accès aux modules de formation pour accompagner managers et collègues face aux situations de handicap
Les points discutés avec la Direction
Emploi et recrutement : Dans le plan d'embauche, nous avons fait corriger les termes pour mieux encadrer les recrutements en précisant « dans le cadre d'un premier poste ou d'un recrutement externe »Conditions de travail et compensations : Nous avons demandé la suppression des mentions floues du type « sous réserve », « potentiellement ». > Ces conditions nuisent à la confiance et à l'effectivité des droits. Mobilité de stationnement : La CFDT demande une majoration de 25 € de l'indemnité mensuelle pour le stationnement : soit 45 € au total sur présentation de la carte mobilité.> Priorité d'attribution des parkings pour les salarié(e)s en situation de handicap. Jours d'absences liés au handicap - la Direction s'y refuse : Demande CFDT, une augmentation du nombre de jours d'absences pour les démarches administratives liées au handicap ou pour les parents d'enfants handicapés. Réponse Direction : refus catégorique, au motif que « tous les jours ne sont pas utilisés » et que notre accord est le mieux disant de la place.> LA CFDT a néanmoins obtenu une priorisation du temps partiel pour les parents d'enfants en situation de handicap de plus de trois ans et un aménagement des horaires plus souples pour les salariés en situation de handicap.Formations à intégrer d'urgence : Pour que l'inclusion devienne réalité, la CFDT exige que certaines formations soient obligatoires. Managers : « Manager une personne en situation de handicap » (réf. 117 472)Equipes : « Travailler avec un(e) collègue en situation de handicap » (réf. 128 321)> La Direction s'engage à ce qu'elles soient poussées, mais ne peut pas les rendre obligatoires compte tenu des tensions sur la gestion des formations réglementaires Temps partiel thérapeutique : La direction s'engage à respecter les prescriptions de la médecine du travail concernant les aménagements de temps de travail.> Encore faut-il que cela soit appliqué sans obstacle dans les équipes !
Ce qui change avec l'Agefiph Organisme de financement du handicap en entreprise
Depuis le 1er octobre, Société Générale ne passe plus directement par l'Agefiph.Les demandes individuelles (ex: matériel spécifique, transport) doivent désormais être faites par le collaborateur lui-même.L'Agefiph plafonne ses aides transport à 12 000 € par an et par personne, selon le devis transmis.Dépassement du budget sur l'accord actuelDéficit du budget consacré aux transports des salariés en situation de handicapLa direction a interpellé les organisations syndicales au sujet de la ligne budgétaire « transport » dont le montant alloué était supérieur entraînant un déficit et donc un problème de prise en charge pour les collègues aux besoins spéciaux. La direction s'engage à examiner les cas exceptionnels face au dépassement du budget 2025. La direction souhaitait initialement un financement à 100 % via les dons de jours de RTT des salarié·es afin de garantir cette prise en charge prévue dans l'accord.Contreproposition de la CFDT La CFDT s'est opposée à cette logique de solidarité intégrale à la charge des collègues et a obtenu un compromis plus équilibré :50 % du dépassement pris en charge par la direction,50 % financé exceptionnellement via les dons de jours de RTT.> Une avancée concrète pour garantir la pérennité des aides, sans tout faire reposer sur la générosité des salarié·es.Prochaines échéances !La Direction s'engage à renvoyer un texte modifié d'ici la fin de la semaine. L'accord devrait être à la signature fin octobre.Vous avez des interrogations ?Contactez vos élus CFDT SG.
Bilan de la 4éme session CSEC Septembre 2025
Nous vous partageons les derniers comptes rendus de la 4ème session des commissions CSEC, tenue les 17 et 18 septembre.Les commissions représentées lors de cette session : Commission Vacances Familles Commission Egalité Professionnelle et Questions Sociales (EPQS) Commission Formation Commission Economique Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail Commission Vacances EnfantsVous trouverez dans les comptes-rendus les échanges, les propositions ainsi que les points de vigilance portés par vos représentants CFDT. Très bonne lecture à toutes et à tous !
02 & 03 AVRIL 20
Accord emploi : la Direction veut à nouveau contraindre la négociation et limiter le dialogue social
La CFDT revendique une orientation sociale fondée sur la mobilité choisie, la sécurisation des parcours professionnels et l’égalité de traitement.
À l’heure où l’IA, les relocalisations / externalisations et la démographie bousculent nos métiers, la CFDT propose une grille de lecture simple pour répondre aux enjeux sociaux.La Direction ne s'engagera pas sur le principe de départs non contraints
La Direction voudrait se limiter à l'«employabilité» et supprimer le chapitre 3 (mesures de départ) ce qui impliquerait qu'en cas de plan de restructurations, les salariés ne pourront plus prétendre à la RCC.
Pour la CFDT : sans garanties collectives de sécurité, la promesse d'employabilité sonne creux. L'accord doit donner le pouvoir d'agir aux salariés, pas d'organiser leur insécurité. Ce que nous défendons, c'est un pacte social pour traverser la transformation sans casse.
Pourquoi c'est politique
Le travail n'est pas une variable d'ajustement : la compétitivité se construit par la qualité des emplois, les formations qualifiantes et une mobilité volontaire.
La transition numérique n'est légitime que si elle est sociale : pas d'IA sans droits (information, formation, non substitution sèche, transparence des impacts).
L'égalité de traitement entre BU/SU est un principe, pas une option : à job égal, droits égaux, mêmes moyens d'accompagnement, SGRF inclus.
Les seniors ne sont pas un "stock" : ils sont une richesse d'expérience et de savoir pour l'entreprise. La fin de carrière doit être choisie, reconnue, sécurisée.
Ce que la Direction a dit… et ce que cela implique
Focaliser l'accord sur un dialogue stratégique et une gestion efficace des emplois et des parcours professionnels et supprimer les mesures de départs.
Chiffres : ~4 000 retraites sur les 4 ans du futur accord (≈12% de l'effectif), 10 000 mobilités/an possibles (≈20% des collègues), 800 personnes reskillées depuis 2020.
31/12/2025 : fin du dispositif de mobilité SGRF → nouvelles règles à négocier.
Pour la Direction, le besoin en effectif va baisser mais la démographie est favorable et les mobilités fonctionnelles et/ou géographiques suffiront à répondre à la baisse des effectifs…
Traduction CFDT : ces chiffres offrent des marges d'anticipation. Ils obligent à sécuriser les parcours et à inscrire des garanties opposables, y compris un chapitre 3 encadrant d'éventuelles sorties exclusivement volontaires si le chapitre 2 (maintien dans l'emploi) ne suffit pas.
Nous n'accepterons pas de mobilités ou de démissions contraintes. En effet, les procédures disciplinaires ou d'inaptitudes s'intensifient et ne doivent pas être des outils de départs contraints.
Notre mandat CFDT :Un pacte pour l'emploi et les compétences
Droit opposable à la reconversion : formation certifiante financée, temps dédié et tuteur identifié avant toute mobilité.
Mobilité choisie, jamais punitive :
Fonctionnelle : maintien du fixe, plancher sur le montant de la part variable la 1ʳᵉ année, neutralisation d'objectifs, droit au retour.
Géographique : prise en charge intégrale (transport, logement passerelle), délais de prévenance, solution de proximité prioritaire.
Transparence : publication systématique des postes, priorité interne, traçabilité des décisions RH.
IA & techno : pas de déploiement sans droits : information préalable, cartographie des impacts par métier, référentiel de compétences associées, interdiction de substitution sans plan de montée en compétence.
Seniors / expérimentés : tutorat choisi et valorisé (pas imposé), accès effectif aux mesures soit le temps partiel senior, le mi-temps de fin de carrière, le congé de fin de carrière ou la transition d'activité. La CFDT veut travailler sur la retraite progressive et revendique le maintien de progression salariale et des aménagements de fin de carrière dignes.
Égalité BU/SU (dont SGRF) : mêmes dispositifs, mêmes enveloppes, même calendrier, mêmes critères.
Indicateurs publics trimestriels : effectifs par métier, postes ouverts, mobilités, reskilling, seniors ; droit d'expertise pour les représentants du personnel et au sein de l'observatoire des métiers.
Maintenir le chapitre 3 quand la mobilité ne permet pas le maintien dans l'emploi : Zéro départ contraint. En cas de besoin, filières de sortie 100 % volontaires, encadrées, réversibles.
Nos lignes rouges
Aucune mobilité contrainte
Aucun départ forcé
Pas d'IA contre l'emploi sans droits (formation, reconversion, transparence)
Pas d'inégalités de traitement (entre entités ou territoires)
Ce que cela changerait pour vous
Des droits réels quand votre métier évolue ou s'éteint : reconversion financée, parcours accompagnés, sans perte de salaire.
La sécurité avant la vitesse : pas d'injonctions, des délais et étapes clairs.
Des règles lisibles et communes à toute l'entreprise.
Des fins de carrière choisies et reconnues.
Calendrier & mobilisationProchaine réunion de négociation : 13 octobre 2025
Avant cette date, la CFDT sollicitera vos retours et votre avis sur les grandes thématiques de cet accord essentiel à savoir mobilité, fin de carrière, rémunération, formation…
Si la Direction persiste à vouloir supprimer nos acquis et garanties, nous prendrons nos responsabilités pour peser et obtenir un accord utile et protecteur pour toutes et tous.
« Le chapitre 3 crée des plans »FAUX : Il encadre des solutions volontaires quand la GEPP ne suffit pas, il empêche les départs subis.
« L'employabilité suffit »FAUX : Sans droits opposables (formation, rémunération, droit au retour), c'est une promesse irréaliste !
« L'IA réduira mécaniquement l'emploi »FAUX (si on anticipe) : Avec transparence et reconversions financées, on transforme les métiers sans détruire les parcours.
Le syndicalisme d'utilité : négocier quand c'est possible, se mobiliserquand c'est nécessaire
La CFDT SG appelle à la mobilisation : défendons nos droits, nos salaires et les services publics
Le gouvernement prépare un budget d'une brutalité inédite : suppression de jours fériés, coupes dans les services publics, gel des salaires, réforme de l'assurance chômage, désindexation des retraites, etc.
La CFDT‑SG s'associe pleinement à l'appel unitaire des organisations CFDT, CGT, FO, CFE‑CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires.
Pourquoi se mobiliser ?
Pouvoir d'achat : gel des salaires = baisse réelle au quotidien.
Temps de repos : suppression de jours fériés = vie perso sacrifiée.
Protection sociale : chômage et retraites fragilisés.
Service public : coupes qui pénalisent toutes et tous.
Nos exigences
Retrait des mesures d'austérité impactant les salariés.
Reconnaissance du travail : salaires, carrières, conditions de travail.
Respect du dialogue social et des droits collectifs.
Le 18 septembre : on agit !
Participez aux rassemblements et actions sur site.
Parlez‑en dans vos équipes, relayez l'info.
Restez vigilants face aux tentatives de division.
Points de rassemblement : communiqués très prochainement sur www.cfdt.fr
MUTUELLE D’ENTREPRISE : UNE REFORME NECESSAIRE POUR SAUVER L’ÉQUILIBRECompte Rendu du 3 juillet 2025
Contexte : un régime obligatoire en déséquilibre
Cette réunion du 3 juillet 2025 fait suite au Conseil Paritaire de Surveillance du 19 mai 2025. L'objectif est clair :
Trouver 1 million d'euros d'économies pour remettre le régime à l'équilibre, malgré l'augmentation tarifaire jugée insuffisante.
Engagement pris lors des négociations annuelles obligatoires
La direction a accepté une nouvelle répartition des cotisations (60 % employeur / 40 % salarié contre 50/50 auparavant). En contrepartie, un effort d'économie devait être réalisé pour rétablir l'équilibre financier.
Les propositions de la direction
Deux pistes ont été proposées :Revoir à la baisse certaines prestationsModifier l'âge de gratuité des enfants, en les rendant payants à partir de 18 ans (au lieu de 20 ans actuellement)
Une décision imposée par le contexte
Actuellement, les enfants sont couverts gratuitement jusqu'à leur 20ème anniversaire. Ensuite, ils doivent cotiser 45,90 €/mois au régime facultatif.Les Organisations Syndicales, dont la CFDT, ont refusé de toucher aux prestations (lentilles, médecines douces, chambre particulière, orthodontie), car cela aurait impliqué une révision à la baisse de plusieurs garanties.
Les options de cotisations étudiées
Partant de l'estimation que 60% des enfants passent du régime obligatoire vers le régime facultatif payant, quatre options ont été présentées :
Option A- 0-20 ans : 35,30 €/mois- 20-28 ans : 41,26 €/mois Option B- 0-18 ans : 72,33 €/mois- 18-28 ans : 37,77 €/mois Option C- 0-25 ans : 37,58 €/mois- 25-28 ans : 47,51 €/mois Option D (préférée par le Conseil d'Administration + CFDT favorable)- 0-28 ans : 38,96 €/mois
Ces quatre options permettraient toutes de dégager 1 million d'euros d'économies sur le régime obligatoire.
Détail important sur la tarification
La nouvelle tarification des enfants des salariés débutera à 18 ans. Les tranches à partir de 0 an tiennent compte d'autres régimes intégrés à la mutuelle (retraités, maintenus provisoires, conjoints...) pour lesquels la cotisation est due dès la naissance. A ces montants s'ajoutera une contribution de 0,63 €/mois pour l'allocation obsèques.
Une hausse au fort impact sur le pouvoir d'achat
Actuellement, la cotisation pour les enfants de 0 à 20 ans en régime facultatif est de 28,28 €/mois. La proposition de passer à près de 40 €/mois dès 18 ans représente une augmentation importante. La CFDT s'interroge sur la justification de cette hausse alors que le tarif actuel est inférieur. La réponse de la direction : le régime n'étant pas à l'équilibre, un ajustement tarifaire est indispensable.
Position de la CFDT
La CFDT rappelle son attachement à une mutuelle indépendante et viable. Elle souligne également que les garanties proposées par la mutuelle sont compétitives (cotation 4 sur 5 dans les benchmarks). Toutefois, elle alerte sur l'impact significatif de cette réforme pour les familles.
Un Dispositif d'Aide en Cas de Difficulté
Pour les salariés confrontés à une augmentation trop lourde, une demande d'aide pourra être adressée à la Commission Sociale de la Mutuelle.
Prochaines Etapes
Le 23 septembre 2025 : Conseil d'Administration pour fixer les nouveaux tarifs applicables au 1er janvier 2026Octobre 2025 : Consultation du CSEC en séance plénièreL'avenant à l'accord mutuelle sera ensuite soumis à la signature des Organisations Syndicales
Le 27 juin, les salariés de la Société Générale se sont massivement mobilisés pour défendre un droit fondamental : le télétravail. Une mobilisation historique, portée par une CFDT déterminée, écoutée et visible partout dans les médias !Revue des passages télé
Nos représentants ont porté la voix des salariés jusque sur les plateaux des grandes chaînes :
BFMTV - Un appel fort à la grève pour défendre le télétravail 27/06 -. Khalid Bel HadaouiVoir la vidéo
BFMTV - « Le télétravail, un engagement structurant des parcours professionnels. »27/06 - Johanna DelestréVoir la vidéo
France Info - Le télétravail en dangerVoir le reportage
Une forte couverture presse
Les médias ne s'y sont pas trompés : la colère est réelle, la CFDT est écoutée.
France Info : "Le sentiment de trahison explique le fort taux de suivi de la grève" Lire l'article
Libération : "Un sacré bordel" à la Société Générale Lire l'article
L'Agefi : "Une grève inédite et suivie à la Société Générale" Lire l'article
Le Parisien : "Un retour en arrière inédit" Lire l'article
Une mobilisation relayée partout
Télé, presse, radio, web… la CFDT est au coeur de l'actu !
Télévision : BFM TV, BFM Business, France Info, RMC, M6, La Chaîne Parlementaire
Presse écrite : Libération, L'Agefi, Les Echos, Le Parisien, La Croix, Le Dauphiné Libéré, Mind RH…
Web & réseaux sociaux : Brut, articles et vidéos dédiés à notre mouvement
Et maintenant ?
Cette mobilisation exceptionnelle est le fruit d'un engagement sans faille pour défendre un modèle de travail moderne, équilibré et choisi. La CFDT SG continuera de se battre partout où il le faudra, avec force, visibilité et légitimité.
Merci à toutes et tous pour votre mobilisation. On continue, ensemble.
Non, ce n’est pas fini ! Nous ne sommes pas résignés !L'accord télétravail est toujours en vigueur !
La direction tente d'imposer l'idée que le retour sur site est généralisé.
C'est faux.
L'accord télétravail n'a pas été dénoncé.
Les régimes actuels restent donc pleinement applicables.
Mais ce qui est vrai, c'est que la direction tente déjà d'imposer un rythme, une "transition fluide" vers un retour à 1 jour de télétravail par semaine, sans négociation, sans cadre, sans respect du dialogue social.
Ce jeudi, on répond par la présence.
Nous appelons toutes celles et ceux qui le peuvent, à venir physiquement sur site, pour montrer que :
Nous ne sommes pas dupes des effets d'annonce,
Nous sommes attachés à nos conditions de travail,
Nous refusons un passage en force.
Ce jeudi, on se montre. On vient sur site. On échange entre collègues. On fait bloc.
Ce n'est pas un retour à la normale.C'est une démonstration de force
Ce vendredi, la direction tente de désamorcer notre mouvement en incitant les salarié·es à effectuer un simple débrayage de quelques heures.MAIS SOYONS CLAIRS, UN DEBRAYAGE SANS ARRÊT RÉEL DU TRAVAIL, C'EST UN COUP D'ÉPÉE DANS L'EAU
Ils veulent que vous soyez «grévistes»… mais disponibles, connectés, joignables.
Ils veulent un symbole sans conséquence, une contestation sans impact.
Ils veulent pouvoir dire : «regardez, ils ont fait grève, mais tout a continué comme si de rien n'était.»
NE LEUR OFFRONS PAS CE CONFORT
La seule chose que la direction entend, c'est l'arrêt des activités
La seule chose qui les fait réagir, c'est quand les outils sont éteints, les boîtes mail muettes, les lignes silencieuses.
CE VENDREDI, PAS DE DEMI-MESURE !On reste chez soi. On éteint le PC. On coupe le téléphone. On fait grève pour de vrai.C'est maintenant qu'on fait entendre notre voix.C'est maintenant qu'on montre notre force.
Krupa piétine le dialogue social, Les salariés doivent lui répondre
Slawomir Krupa a parlé. Fini le télétravail tel que vous le connaissez. Une décision autocratique, brutale, sans discussion, imposée au mépris des engagements passés et des représentants du personnel.Avant même le début des “négociations”, la sentence est tombée.
Pourquoi négocier quand on peut imposer ?
Accord emploi : une parodie de négociation
Première réunion, et déjà un air de déjà-vu : pas de dialogue, juste des chiffres. Mobilités, mesures séniors… Et après ? Aucune discussion de fond. La direction temporise, reporte, esquive. Prochaine réunion le 7 juillet : on "écoutera" vos revendications.
« Ecouter, mais pas entendre ? »
Et pendant ce temps, aucune garantie sur la pérennité des emplois, aucun engagement sur des départs non-contraints. Ce silence en dit long.
Des signaux d'alerte partout
Une politique disciplinaire agressive, des entretiens préalables aux licenciements qui explosent.
Des coupes budgétaires à la tronçonneuse, et des conditions de travail qui s'enfoncent.
Un baromètre social en chute libre. SG est bon dernier dans le classement Capital des employeurs du secteur bancaire.Les salariés s'interrogent, s'inquiètent. A raison. Les rumeurs convergent vers de nouveaux plans de casse :
Réseau : suppression de DCR, plateaux, groupes, et bientôt un plan sur les CDS.
Centraux : SGSS revient dans les radars… pas pour les bonnes raisons.
Krupa, ça suffit !
Diriger SG, ce n'est pas régner. C'est respecter. Ceux qui font tourner cette entreprise ne sont pas des pions. Ils méritent mieux que le mépris. Aujourd'hui, vous piétinez les principes les plus élémentaires du dialogue social.
Salarié.es SG : Faisons-nous entendre
NON à la baisse autoritaire du télétravailLa CFDT dénonce fermement cette décision unilatérale, qui foule aux pieds les engagements pris et démontre une nouvelle fois le mépris profond à l'égard des salariés et de leurs représentants.La colère est là. Les messages affluent. Vous êtes nombreux à ne plus accepter d'être traités comme des exécutants sans voix.
« Il est temps de transformer cette colère en action. »
ACTIONS FORTES A VENIR
Jeudi 27 juin : Grève pour tous les salariés SGPM.
Montrons que nous refusons ce management brutal.
Jeudi 3 juillet : Tous sur site !
Exigeons la vérité sur le terrain : sans télétravail, c'est le chaos assuré. Avec la mise en place du Flex-office si nous revenons tous sur le terrain, il n'y aura jamais suffisamment de place pour accueillir tout le monde.
LA DIRECTION JOUE AVEC LE FEU. OPPOSONS-LUI LA FORCE COLLECTIVE.
Le 27 juin : faisons grève.
Le 3 juillet : montrons qu'un retour en arrière n'est pas une option.
La CFDT appelle à une mobilisation puissante et déterminée. Notre dignité n'est pas négociable.
CFDT À ESSAYER AVANT D'ADHÉRER ET SANS PRESSION
Vous vous interrogez sur l’intérêt de nous rejoindre ? Vous n’osez pas vous lancer ? Vous tergiversez ?
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Profitez de l'adhésion découverte pour vous laisser convaincre !Inscription en ligne sur www.cfdt-sg.fr/adhesiondu 1er juin au 30 septembre 2025
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Du kiosque CFDT
Vous avez accès à CFDT Magazine, Sydicalisme Hebdo, la Revue Cadres, etc...
Réponse à la carte
La CFDT répond à vos questions. Vous pouvez bénéficier d'un service d'accompagnement personnalisé par téléphone sur tous les sujets de votre parcours professionnel et de leurs impacts sur votre vie personnelle.
A l'issue de la période d'essai, vous accédez à l'intégralité des services aux adhérents !
Vous avez changé d'avis ? Il suffit de résilier votre adhésion via le formulaire de contact de votre espace adhérent.
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Parce que vos préoccupations et vos idées comptent, nous partageons avec vous les derniers comptes rendus de la troisième session des commissions CSEC tenues les 04 & 05 Juin, ces derniers reflètent les échanges, les décisions prises et les actions engagées sur des sujets qui vous concernent directement. Les commissions représentées : - Commission Economique- Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail- Commission Vacances Enfants - Commission Vacances Familles- Comission Egalité Professionelle et Questions Sociales Très bonne lecture !
02 & 03 AVRIL 2025
02 & 03 AVRIL 2025
Le compte rendu de la plénière du 15 mai 2025 est désormais disponible.Pierre PALMIERI y a partagé une analyse de la conjoncture internationale, une consultation a également été menée sur plusieurs points concernant la Société Générale :
La situation économique et financière de l’entreprise
Les orientations stratégiques de l’entreprise
Le projet d’optimisation du maillage des sites SGRF de petite taille
Le bilan social
Bonne lecture !
La plénière d'octobre 2025 a été marquée par des échanges essentiels entre les organisations syndicales et la direction de Société Générale, autour de sujets majeurs tels que la renégociation de l'accord télétravail, les perspectives d'emploi, la stratégie du Groupe, et les évolutions du régime de frais médicaux.Nous vous invitons à consulter ce document pour prendre connaissance des positions portées par la CFDT et des avancées obtenues dans le cadre du dialogue social.Bonne lecture !
La CFDT-SG remercie l'ensemble des actionnaires qui ont donné pourvoir à Nathalie COUCHELLOU pour parler d'une seule et même voix.L'assemblée Générale s'est ouverte avec 4 hommes à la tribune et 687 actionnaires dans la salle.Le Directeur financier, Leopoldo ALVEAR, a souligné la forte amélioration en 2024 de tous les facteurs financiers et le premier trimestre 2025 encourageant.Le Directeur Général, Slawomir KRUPA, a présenté les 4 priorité stratégiques pour une création de valeur durable : Etre une banque solide. Etre une banque simple et intégrée. Etre une banque efficace. Etre une banque rentable. Le Directeur Général Délégué, Pierre PALMIERI, a présenté la feuille de route en matière de RSEVous pouvez retrouver les questions des actionnaires dans la salle à partir de la page 7 de la lettre de l'actionnaire ci-jointRetrouvez l'ensemble des documents de l'AG sur le site SG ou ci-dessous
Quelques petites phrases : "Nous allons dire ce que l'on fait et faire ce que l'on a dit" - "Toujours dans l'intérêt des actionnaires, le capital qui est le votre" - "nous avons franchi une 1ère marche d'un escalier qui en compte plusieurs" - "la 1ère marche est la plus facile" - "tout ce que nous faisons à l'objectif d'être durable" - "La restructuration et la transformation s'accompagnent en même temps d'une période d'investissement, la plus importante de notre histoire" - "voir notre Groupe rayonné" - "le produits de nos cessions est réemployé à consolider notre position en capital" - "Je souhaite gérer de A à Z la constitution de l'équipe de Direction (SK)" - ".Alexis Kohler est un talent exceptionnel que nous ne pouvions pas laisser passer (SK)"
L’équipe CFDT Région Nord vous invite à un petit-déjeuner convivial, un moment pour prendre le temps de poser vos questions, aborder vos préoccupations et partager vos idées.Mardi 20 mai : 9h30 à 11h00 – Site CDSJeudi 22 mai : 9h30 à 11h00 – Sites CRC / SGDUn temps simple, chaleureux… et gourmand ! On vous attend nombreux·ses !
Notre vote est indispensable pour faire vivre notre mutuelle. Il valide le contenu du rapport de gestion ci-joint.Le vote est ouvert depuis le 19 mai 2025 à 10h et sera clôturé le mercredi 25 juin à 16hVous avez reçu vos codes sur votre adresse mail de connexion de votre espace personnel.La CFDT préconise de voter POUR les 10 résolutions mise aux votes.Vous pouvez accédez au scrutin via votre espace personnel ou via le lien https://vote.ag.mutuellesg.com/pages/identification.htmPour tout vote par internet, votre Mutuelle s’engage à participer à hauteur de 0,30 € par vote aux actions de l’association « Laurette Fugain ».
Ce qu'a dit la Direction :Les résultats commerciaux du 1er quadrimestre sont très positifs, portés par une dynamique de conquête, le succès des campagnes crédit (notamment immobilier), la performance du partenariat avec BFM et les bons résultats de SG Entrepreneur. Ce que la CFDT comprend :Oui, la performance est réelle. Les équipes se sont mobilisées, avec énergie et professionnalisme.Ce que la CFDT dénonce et propose :Mais à quel prix ? Portefeuilles surchargés, une charge de travail excessive, une tension constante. Il faut réduire la pression et reconnaître cet engagement.
Ce qu'a dit la Direction :Le découpage quadrimestriel permet plus d'agilité. Ce que la CFDT comprend :Ce découpage intensifie la pression. Il oriente la vente à court terme. Les sanctions seront plus rapides en cas de contre-performance. Ce que la CFDT dénonce et propose :Conserver un pilotage annuel lisible, avec des points d'étape utiles mais non punitifs.
Ce qu'a dit la Direction :Nos 2 priorités sont le développement du fonds de commerce et la satisfaction client. Ce que la CFDT comprend :Les clients sont une priorité, mais le manque de moyens rend leur accompagnement difficile. Les portefeuilles sont souvent surchargés à 140 %, les rendez-vous sont fixés à trois semaines, et les agences ouvertes un jour sur deux nuisent à la relation client, entraînant leur départ. Ce que la CFDT dénonce et propose :Les moyens restent insuffisants : manque d'effectifs, outils instables, temps contraint. Il faut redonner de la marge de manoeuvre aux conseillers : ajuster les portefeuilles, renforcer la joignabilité, dégager du temps pour un service de qualité.
Ce qu'a dit la Direction :Lancement de la charte "engagement clients" lancée en interne.Ce que la CFDT comprend :Bonne idée en soi.Ce que la CFDT dénonce et propose :Cette charte doit permettre la mise en place d'actions et ne pas rester une simple lettre morte sur un PowerPoint.
Ce qu'a dit la Direction :Des outils digitaux en développement : IA, Atlas, nouveau poste de travail.Ce que la CFDT comprend :Le digital peut être un levier utile. Ce que la CFDT dénonce et propose :Trop d'effets d'annonces, peu de retombées concrètes. Co-construire les outils avec les équipes de terrain pour apporter leur vision pratique.
Ce qu'a dit la Direction :Maîtrise des coûts saluée.Ce que la CFDT comprend :Cette "maîtrise" se traduit souvent par des suppressions de postes ou des non-remplacements, augmentant la charge sur les présents. Des agences ouvertes que quelques jours dans la semaine avec moins de personnel.Ce que la CFDT dénonce et propose :Adapter les ambitions aux moyens réels. Ne pas faire peser l'équilibre financier sur les seuls salariés.
Ce qu'a dit la Direction :Tolérance zéro sur les écarts éthiques.Ce que la CFDT comprend :La rigueur est indispensable dans notre métier.Ce que la CFDT dénonce et propose :Attention à ne pas basculer dans une culture du contrôle permanent. Restaurer la confiance, le droit à l'erreur et intensifier la formation.
Ce qu'a dit la Direction :Les formations sont renforcées et ciblées.Ce que la CFDT comprend :La formation est essentielle.Ce que la CFDT dénonce et propose :Sauf lorsqu'elle désorganise le quotidien ou qu'elle ne répond pas aux besoins réels du salarié, notamment quand les formations proposées sont redondantes ou portent sur des notions déjà acquises. Alléger, mieux prioriser, laisser plus d'autonomie aux régions. Instaurer des meilleures conditions de travail pour suivre une formation.
Ce qu'a dit la Direction :Nous voulons une performance durable.Ce que la CFDT comprend :C'est une ambition que nous partageons. Ce que la CFDT dénonce et propose :Cela suppose de tenir compte de la réalité du terrain. Moins d'injonctions, plus d'écoute, une banque performante et des conditions de travail digne d'une entreprise du CAC 40.
La CFDT demande et travaille pour :
Un vrai équilibre entre ambitions et moyens
Une reconnaissance concrète du travail réel
Des outils utiles, une charge de travail adaptée, et un temps de travail respecté
Un dialogue social, pas une chambre d'enregistrement
Nous voulons une banque performante, respectueuse des conditions de travail des salariés.La CFDT reste pleinement engagée pour défendre vos intérêts et faire valoir la réalité du terrain. Contactez vos représentants CFDT de chaque région : ensemble, on est plus forts.
On vous explique tout, consultez notre dossier sur votre Plan d'Épargne Entreprise !
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Bonne lecture.
La CFDT-SG a mis à jour son simulateur de quote-part de participation et d'intéressement.
Les modifications de la formule de calcul lors du renouvellement des accords d'intéressement et de participation font que l'enveloppe global de rémunération financière est en forte hausse.
Préconisations de vote
Vous avez reçu vos documents pour participer à l’assemblée générale de Société Générale :
• au titre des parts du fonds E que vous détenez
• au titre des 40 actions gratuites (16+24) attribuées en 2010
• au titre d’actions SG que vous détenez en direct sur un compte titre.
Les salariés représentent 10,23 % du capital et 16,28 % des droits de vote au 31 décembre 2024. 1er bloc d’actionnaires en % du capital et en % des droits de vote exerçables (voir page 650 D.E.U. 2024)
Vous pouvez voter en donnant pouvoir à Nathalie COUCHELLOU pour parler d’une seule voix, celle des salariés. Ensemble nous sommes plus forts.
Nathalie COUCHELLOU –DN CFDT Espace 21/2 - 32 Place Ronde - 92972 PARIS LA DEFENSE CEDEX.
et en informer la délégation nationale : delegation-nationale@cfdt-sg.fr si vous le souhaitez,
Ou suivre les préconisations de vote ci-dessous, qu’elle défendra.
Attention
Si vous ne votez pas au titre de vos parts de Fonds E, vos droits de vote seront perdus.
L’abstention n’est plus considérée comme un vote exprimé. Elle ne sera plus considérée comme un vote « CONTRE ».
La CFDT :
Votera POUR les résolutions n° 4, 8, 20, 21, 22.
Votera CONTRE les résolutions n°1, 2, 3, 5, 6, 7, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19.
Les sites internet seront ouverts du 16 avril à 9 heures au 19 mai 2025 à 15 heures.
Le porteur de parts de Fonds E se connectera, avec ses identifiants habituels, au site Internet www.esalia.com pour accéder au site Internet Votaccess.
L’actionnaire au nominatif se connectera au site Internet www.sharinbox.societegenerale.com avec ses identifiants habituels pour accéder au site Internet Votaccess.
L’actionnaire au porteur se connectera avec ses identifiants habituels au portail Internet de son teneur de Compte Titres pour accéder au site Internet Votaccess.
Partie relevant de la compétence d’une assemblée ordinaire
Résolution N°1 : Approbation des comptes consolidés de l’exercice 2024
La CFDT valide le rapport du Commissaire aux Comptes, cependant, il traduit la stratégie du groupe que la CFDT ne valide pas.
La CFDT votera CONTRE
Résolution N°2 : Approbation des comptes sociaux annuels de l’exercice 2024
Même motivation que la résolution n°1.
La CFDT votera CONTRE
Résolution N°3 : Affectation du résultat 2024 : fixation du dividende
Le bénéfice net de l’exercice 2024 s’élève à 2 016 223 411,41 €.
Le conseil d’administration décide d’attribuer aux actions, à titre de dividende, une somme de 872 345 286,93 €.
Le solde sera affecté à la réserve légale pour 1 131 950,75 €, au report à nouveau pour 1 142 603 032,73 € et 143 141,00 € pour l’acquisition d’oeuvres originales d'artistes vivants qui doivent exposer dans un lieu accessible au public ou aux salariés.
La distribution aux actionnaires est fixée à 2,18 € dont 1,09 € en numéraire et 1,09 € en rachat d’actions.
Le CFDT est contre le rachat d’actions qui détruit la richesse produite et ne permet de développer, par l’investissement, les activités du groupe.Le montant en numéraire sera détaché le 26 mai et mis en paiement le 28 mai 2025.
Voir page 658 du Document d’Enregistrement Universel 2025.
La CFDT votera CONTRE
ÉVOLUTION DE LA DISTRIBUTION AUX ACTIONNAIRES :
2024
2023
2022
2021
2020
Dividendes nets (en EUR/action)
1,09(7)
0,90(6)
1,70(5)
1,65(4)
0,55(3)
Rachat d’action (équivalent EUR/action)
1,09(7)
0,35(6)
0,55(5)
1,10(4)
0,55(3)
Taux de distribution (en %)(1)
50%
41%
37%
50%
-
Rendement net (en %)(2)
8,0%
5,2%
9,6%
9,1%
-
À partir de 2023, le taux de distribution se calcule sur base du RNPG corrigé des intérêts bruts d’impôt sur TSS et TSDI et retraité des éléments non monétaires qui n’ont pas d’impact sur le ratio de CET1.
Rendement calculé sur le dernier cours à fin décembre.
Distribution 2020 aux actionnaires de 1,10 euro par action se décomposant en un dividende en numéraire de 0,55 euro par action et en un programme de rachat d’actions équivalent à 0,55 euro par action. Le dividende par action ordinaire en numéraire et le taux de pay-out ont été déterminés sur base des résultats 2019 et 2020 retraités d’éléments n’impactant pas le ratio CET1 conformément aux recommandations de la BCE. Le taux de pay-out sur cette base est de 14,2 %.
Distribution 2021 aux actionnaires de 2,75 euros par action se décomposant en un dividende en numéraire de 1,65 euro par action et en un programme de rachat d’actions de 914 M€ (équivalent à 1,10 euro par action).
Distribution 2022 aux actionnaires de 2,25 euros par action se décomposant en un dividende en numéraire de 1,70 euro par action et en un programme de rachat d’actions équivalent à 0,55 euro par action, ~440 M€.
Distribution 2023 aux actionnaires de 1,25 euro par action se décomposant en un dividende en numéraire de 0,90 euro par action et en un programme de rachat d’actions équivalent à 0,35 euro par action, ~280 M€.
Proposition de distribution 2024 aux actionnaires de 2,18 euros par action se décomposant en un dividende en numéraire de 1,09 euro par action (soumis au vote de l’Assemblée Générale du 20 mai 2025) et en un programme de rachat d’actions équivalent à 1,09 euro par action, ~872 M€.
Résolution N°4 : Approbation du rapport des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées visées à l’article L. 225-38 du Code de commerce
Cette résolution consiste en l'approbation du rapport spécial des commissaires aux comptes qui recense et détaille les conventions et engagements conclus avec nos dirigeants durant l’année, au sens de l’article L. 225-38 du Code du Commerce.
Aucune convention autorisée au cours de l’exercice écoulé n’est à soumettre à l’assemblée générale.
Voir page 141 du Document d’Enregistrement Universel 2025.
La CFDT votera POUR
Résolution N°5 : Approbation de la politique de rémunération du Président du Conseil d’Administration.
La rémunération de Lorenzo BINI SMAGHI est de 925 000 €. Dernière augmentation en 2018 de plus de 8,82%. Un logement est mis à sa disposition pour exercer ses fonctions à Paris pour un loyer annuel de 54 978 € vs 48 848 € en 2023 soit 12,5%.
Voir page 112 du Document d’Enregistrement Universel 2025.
La CFDT votera CONTRE
Résolution N°6 : Approbation de la politique de rémunération du Directeur général et du Directeur général délégué.
La Direction Générale est composée d’un Directeur Général et d’un Directeur Général Délégué pour une rémunération globale de 4 658 487 € versée en 2024.
Voir pages 113-118 du Document d’Enregistrement Universel 2025.
Concernant leurs objectifs, ils sont composés de 65 % d’objectifs financiers et de 35 % non financiers dont 20% RSE, 7,5% d’objectifs communs portant sur la conformité réglementaires et 7,5% sur leurs périmètres de responsabilité. Le seul objectif collectif non atteint est celui d’employeur responsable 2,9% pour un objectif de 5%.
Voir les pages 102 et 106 du Document d’Enregistrement Universel 2025.
La CFDT votera CONTRE
RÉALISATION DES OBJECTIFS DE LA RÉMUNÉRATION VARIABLE ANNUELLE AU TITRE DE 2024Les niveaux de réalisation par objectif validés par le Conseil d'administration du 5 février sont présentés dans le tableau ci-après.
Résolution N°7 : Approbation de la politique de rémunération des administrateurs.
La « rémunération de l'activité » 2024 des administrateurs, ex-jetons de présence, s’élève à 1 835 000€ - Dernière augmentation au 01/01/2024 de 8%.
Voir le taux de présence en page 71 et les informations en pages 64 à 89 du Document d’Enregistrement Universel 2025.
La CFDT votera CONTRE
Résolution N°8 : Approbation des informations relatives à la rémunération de chacun des mandataires sociaux requises par l’article L. 22-10-9 I du Code de commerce.
Les informations présentes dans le Document d’Enregistrement Universel 2024 de Société Générale respectent la réglementation du code de commerce,
Voir pages 122 à 155 du Document d’Enregistrement Universel 2025.
La CFDT votera POUR
Résolution N° 9 : Approbation des éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2024 à M. Lorenzo BINI SMAGHI, Président du Conseil d’administration.
La rémunération fixe de Lorenzo BINI SMAGHI est de 925 000€. La CFDT conteste, tant sa rémunération fixe, que la mise à disposition d’un logement pour exercer ses fonctions à Paris pour un montant annuel de 54 978 €.
Voir pages 112 et 125 du Document d’Enregistrement Universel 2025.
La CFDT votera CONTRE
Résolution N°10 : Approbation des éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2024 à M. Slawomir Krupa, Directeur général.
Au cours de l’année 2024, Slawomir KRUPA a perçu 2 851 687€ :
1 650 000€ au titre de sa rémunération annuelle fixe, +27% par rapport au fixe de Frédéric OUDÉA ;
222 098 € de rémunération variable au titre des différés de ses anciennes fonctions ;
560 234 € au titre de son ancien poste au Etats Unis ;
22 850 € au titre d’une voiture de fonction, + 94% par rapport à Frédéric OUDÉA.
En complément, Slawomir KRUPA s’est vu attribué, en 2024, 2 239 878 € au titre de sa rémunération variable et 1 081 496 € d’intéressement à long terme.
Voir pages 113 à 115, 124 et 125 du Document d’Enregistrement Universel 2025
La CFDT votera CONTRE
Résolution N°11 : Approbation des éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2024 à M. Philippe AYMERICH. Directeur général délégué jusqu’au 31 octobre 2024.
Au cours de l’année 2024, Philippe AYMERICH a perçu 1 432 340 € :
750 000€ au titre de sa rémunération annuelle fixe, prorata temporis de ses fonctions de DGD ;
530 193 € au titre de sa rémunération variable différée devenue disponible à son départ.
148 347 € au titre de sa rémunération variable ;
3 800 € au titre d’avantage en nature.
Par ailleurs, il a perçu 150 000 € d’indemnité de non-concurrence au titre de l’année 2024 (novembre et décembre).
Voir pages 113 à 115, 122, 124 et 125 du Document d’Enregistrement Universel 2025
La CFDT votera CONTRE
Résolution N°12 : Approbation des éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2024 à M. Pierre PALMIERI, Directeur général délégué.
Au cours de l’année 2024, Pierre PALMIERI 1 806 800 € :
900 000 € au titre de sa rémunération annuelle fixe ;
100 954 € au titre de sa rémunération variable ;
805 846 € au titre des éléments de rémunérations variables attribuées au titre des fonctions exercées avant le début du mandat et versée après le début du mandat.
En complément, Pierre PALMIERI s’est vu attribué, en 2024, 1 018 125 € au titre de sa rémunération variable et 650 000 € d’intéressement à long terme.
Voir page 116-118 et 125 du Document d’Enregistrement Universel 2024.
La CFDT votera CONTRE
Résolution N°13 : Avis consultatif sur la rémunération versée en 2024 aux personnes régulées visées à l’article L511-71 du code monétaire et financier. Un salarié est considéré comme personne régulée sur la base des critères d'identification, précisés dans les standards techniques réglementaires de l'EBA (European Banking Authority), de niveau de responsabilité, d'impact en risque et niveau de rémunération totale. 6
L’enveloppe globale 2024 des rémunérations de toutes natures est de 382,4 millions d’euros versus 430 millions d’euros versés durant l’exercice 2023. Elle concerne 638 personnes versus 675 en 2023. Voir le rapport sur les politiques et pratiques de rémunération 2024
La CFDT votera CONTRE
Concernant les résolutions 14 à 18 Sur le renouvellement des administrateurs, la CFDT rappelle qu’en conformité avec le règlement européen, le code du commerce Art. L. 225-96 ne considère plus l’abstention comme un vote contre mais comme une voix non exprimée.La CFDT ne peut voter POUR ces administrateurs d'hier ou d'aujourd'hui qui sont tous hors sol, avec sensiblement les mêmes parcours.
Enfin, nous ne pouvons que nous interroger sur leur réelle indépendance compte tenu du lien professionnel de leur entreprise avec le groupe Société Générale que ce soit en tant que client, fournisseur, ou partenaire d’affaires.
Résolution N°14 : Renouvellement de M. William CONNELLY en qualité d’administrateur.
L’assemblée générale doit décider de renouveler le mandat d’administrateur de M. William CONNELY pour un troisième mandat.
Voir son CV page 74 du Document d’Enregistrement Universel 2025.
La CFDT votera CONTRE
Résolution N°15 : Renouvellement de M. Henri POUPART-LAFARGE en qualité d’administrateur.
L’assemblée générale doit décider de renouveler le mandat d’administrateur de M. Henri POUPART-LAFARGE pour un deuxième mandat.
Voir son CV page 77 du Document d’Enregistrement Universel 2025.
La CFDT votera CONTRE
Résolution N°16 : Nomination de M. Olivier KLEIN en qualité d’administrateur en remplacement du mandat de Mme Alexandra SCHAAPVELD.
L’assemblée générale doit décider de nommer M. Olivier KLEIN en qualité d’Administrateur en remplacement de Mme Alexandra SCHAAPVELD.
Voir son CV page 65 du Document d’Enregistrement Universel 2025.
La CFDT votera CONTRE
Résolution N°17 : Nomination de Mme Ingrid-Helen ARNOLD en qualité d’administratrice en remplacement du mandat de Mme Lubomira ROCHET.
L’assemblée générale doit décider de nommer Mme Ingrid-Helen ARNOLD en qualité d’Administratrice en remplacement de Mme Lubomira ROCHET.
Voir son CV page 65 du Document d’Enregistrement Universel 2025.
La CFDT votera CONTRE
Résolution N°18 : Renouvellement de M. Sébastien WETTER en qualité d’administrateur représentant les salariés actionnaires.
Sur proposition des salariés actionnaires, l’assemblée générale doit décider de renouveler le mandat d’administrateur de M Sébastien WETTER
Voir son CV page 79 du Document d’Enregistrement Universel 2025.
La CFDT votera CONTRE
Résolution N°19 : Autorisation consentie au conseil d’administration en vue d’acheter des actions ordinaires de la société dans la limite de 10% de son capital.
Dans cette résolution, il y a notamment l’autorisation d’acheter des actions pour les annuler. En 2024, SG a racheté pour 279,8 millions alors que des investissements dans nos outils de travail auraient été les bienvenus.
Voir page 660 du Document d’Enregistrement Universel 2025
Le CFDT est contre le rachat d’actions qui détruit la richesse produite et ne permet de développer, par l’investissement, les activités du groupe.Par ailleurs, dans les conditions de rachat, le cout maximal serait de 6 milliards d’euros (75€ par action) quand SG gagne péniblement 2,7 milliards d’euros, ce qui nous laisse dubitatif sur ce choix stratégique.
La CFDT votera CONTRE
Partie relevant de la compétence d’une assemblée extraordinaire
Résolution N°20 : Autorisation consentie au Conseil d’Administration, pour 26 mois, à l’effet de procéder, avec suppression du droit préférentiel de souscription à des opérations d’augmentation de capital ou de cession d’actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès au capital réservées aux adhérents à un des plans d’épargne d’entreprise ou de groupe dans la limite de 1,5% du capital.
Cette résolution cadre le PMAS pour l’année 2025. Bien que la CFDT n’y ait jamais été favorable préférant des éléments de revalorisation fixes et collectifs, il s’agit d’un élément de rémunération variable et financière en faveur des salariés.
La CFDT votera POUR
Résolution N°21 : Modifications des statuts pour tenir compte de l’entrée en vigueur de la loi dite « Attractivité » (n°2024-537 du 13 juin 2024).
La loi dite “Attractivité” vise à accroître le financement des entreprises et l’attractivité de la France, elle comporte de nombreuses mesures relatives notamment aux entreprises cotées. Les points statutaires modifiés amènent de la modernité avec la retransmission en direct de l’AG, les décisions prises par consultation des administrateurs par voie électroniques, participer à l’AG par un moyen de télécommunication permettant leur identification
La CFDT votera POUR
Résolution N°22 : Pouvoirs pour les formalités
La CFDT votera POUR
La deuxième commission du CSEC de l' année a eu lieu le 02 & 03 Avril, et comme à chaque fois, plusieurs sujets ont été abordés dans les différentes commissions , vous trouverez ci-dessous les comptes rendus.
Bonne lecture !
02 & 03 AVRIL 2025
02 & 03 AVRIL 2025
Après la mobilisation du 25 mars,
la direction va recevoir les syndicats !
À la suite de la mobilisation du 25 mars, l'Intersyndicale a interpellé Slawomir Krupa afin de pouvoir négocier une issue à ce conflit social grandissant. Nous insistons sur la nécessité d'un dialogue social de qualité et sur la reconnaissance indispensable du travail effectué par l’ensemble des salariés.
En réponse à notre courrier Slawomir Krupa nous a annoncé que la Direction du Groupe nous recevra, au moment approprié, pour aborder les enjeux de l’entreprise et ses choix stratégiques. Il a également indiqué que la direction proposera aux organisations syndicales une série de réunions sur quatre thèmes (rémunérations, emploi, performance et intelligence artificielle), pilotées par la DRH Groupe.
Slawomir Krupa a également indiqué dans son courrier que la prochaine négociation sur l'accord emploi débutera courant juin 2025.
En plus de la situation sociale qui se détériore et que les 4 Organisations Syndicales dénoncent depuis des mois, les signaux négatifs se multiplient avec l’enquête diligentée par McKinsey, ou la récente nomination d’Alexis Kohler, bras droit du Chef de l’état qui, rappelons-nous, il y a quelques mois ne voyait pas d’un mauvais œil que la banque Santander rachète la Société Générale !
Vos Organisations Syndicales CFDT, CFTC, CGT et SNB sont plus déterminées que jamais, à défendre vos droits et garantir des conditions de travail dignes !
Nous vous remercions de nouveau pour votre soutien le 25 mars dernier. Sachez que nous resterons déterminés car votre voix a été entendue.
Pour la troisième fois consécutive, les résultats des élections professionnelles dans le secteur privé placent la CFDT en tête des Organisations Syndicales en France.Avec 26,58 % des voix, ce résultat confirme la reconnaissance du travail quotidien mené par nos équipes de terrain, partout dans les entreprises.
Pour la troisième fois consécutive, les résultats des élections professionnelles dans le secteur privé placent la CFDT en tête des Organisations Syndicales en France.Avec 26,58 % des voix, ce résultat confirme la reconnaissance du travail quotidien mené par nos équipes de terrain, partout dans les entreprises.
Ces élections, organisées sur quatre ans, ont mobilisé plus de 5 millions de salariés. Le taux de participation continue de progresser, atteignant près de 59 % dans les CSE, un signal fort pour la démocratie sociale.
Ce succès, nous le devons à une approche syndicale moderne, proche du terrain, tournée vers l’écoute et l’action concrète. Dans un contexte marqué par les crises et les incertitudes, les salariés choisissent la CFDT pour ses valeurs : solidarité, justice sociale et sens du collectif.
Cette dynamique positive nous encourage à continuer d’agir pour défendre les droits des travailleurs et accompagner les grandes transitions du monde du travail, notamment écologique et numérique.
Merci à toutes celles et ceux qui nous font confiance.
Ensemble, faisons vivre un syndicalisme dynamique, constructif et ambitieux.
Rejoignez le 1er syndicat de France !
Solidarité européenne et internationale avec les salariés de Société GénéraleUne mobilisation historique saluée par la CFDT
La CFDT remercie fraternellement tous les salariés qui ont contribué à inscrire la date du 25 mars 2025 dans l'histoire sociale du Groupe Société Générale.
Un soutien européen engagé
Au-delà des échos dans tous les territoires, relayés par les médias français, le mouvement de grève peut également compter sur un soutien européen et international. Les membres du Comité de Groupe Européen de Roumanie, d'Espagne, d'Allemagne, de République Tchèque, d'Italie et du Luxembourg ont adressé à la DRH Groupe et au Directeur des Relations Sociales un courrier soutenant la démarche d'une plus juste répartition des richesses créées par les salariés : ils comprennent l'importance d'un véritable dialogue social et la reconnaissance de la valeur de leur travail. Mieux que cela, ils partagent la frustration causée par les restructurations en cours, les réductions d'emplois, la pression sur les salaires et les conditions de travail car cette réalité est la même dans chaque pays.
L'action collective peut nous permettre d'obtenir un changement réel et durable.
Une solidarité jusqu'en Polynésie
Echos jusque de l'autre côté du globe où 80% des salariés de la Banque de Polynésie se sont mis en grève le 25 mars dernier en soutien avec la Métropole sur le volet social, mais aussi dans le cadre d'un projet de réorganisation annoncé en 2022 qui affecte les conditions de travail.
Un appui syndical à l'échelle européenne
Enfin, UNI Europa vient également soutenir le mouvement de grève chez SOCIETE GENERALE du 25 mars 2025 : lors de son Congrès à Belfast, les délégués syndicaux européens ont soutenu la négociation collective pour approfondir le pouvoir des salariés avec le slogan «une vraie voix, des salaires plus élevés» dans toute l'Europe.
Un message de gratitude et de détermination Encore merci à toutes et à tous pour votre courage, votre engagement et votre solidarité.Ensemble, nous pouvons faire bouger les lignes !
Une mobilisation sans précédent !
La CFDT souhaite remercier chaleureusement tous les salariés SG qui ont répondu présents lors de la grève du 25 mars. Grâce à vous, cette journée marque un moment historique que la Direction ne pourra ignorer. Le succès de cette mobilisation témoigne clairement de votre détermination face à vos inquiétudes et à votre colère.
Votre voix a été relayée
Malgré l'absence de transparence de la Direction Générale sur le nombre exact de grévistes, nous savons que votre mobilisation a été exceptionnelle, avec certaines régions et back-offices dépassant même les 35% de participation.Les médias ont relayé notre message, et les rassemblements organisés partout en France montrent l'ampleur de votre engagement.
Un combat loin d'être terminé
Nous avons interpellé collectivement la Direction pour obtenir rapidement un rendez-vous et remettre sur la table nos revendications : rémunération, conditions de travail et enjeux liés aux futurs plans de restructuration, notamment la négociation cruciale de l'accord Emploi cadre.La CFDT ne lâchera rien et vous tiendra régulièrement informés. Les prochains jours seront déterminants ! Encore merci à tous pour votre courage, votre engagement et votre solidarité. Ensemble, nous pouvons faire bouger les lignes !
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Pour cette première plénière de l’année, Slawomir Krupa, Directeur Général de SG, était attendu au tournant. Dans un contexte d’incertitude économique mondiale et de défis internes persistants, la CFDT vous propose un retour critique approfondi sur les annonces faites et les interrogations posées par vos représentants.
Pour cette première plénière de l'année, Slawomir Krupa, Directeur Général de SG, était attendu au tournant. Dans un contexte d'incertitude économique mondiale et de défis internes persistants, la CFDT vous propose un retour critique approfondi sur les annonces faites et les interrogations posées par vos représentants.
L’ÉCONOMIE ET SECTEUR BANCAIRE : STABILITÉ OU INSTABILITÉ ?
Slawomir Krupa a évoqué une économie française actuellement « stagnante mais pas récessive ». Il souligne toutefois les tensions générées par des événements internationaux, notamment l'élection américaine qui a entraîné des bouleversements économiques significatifs. Si la direction assure que les marchés financiers commencent à retrouver un certain calme, la CFDT reste prudente. En effet, l'incertitude reste élevée, et les effets d'une éventuelle détérioration politique et économique ne sont pas à minimiser.
SG : LA RENTABILITÉ TOUJOURS À LA TRAÎNE
La direction affiche sa satisfaction face à une progression régulière des objectifs fixés jusqu'en 2026, et se réjouit même d'avoir atteint certains objectifs financiers avec deux ans d'avance. Pourtant, cette satisfaction affichée contraste avec une réalité préoccupante : SG reste l'une des banques les moins rentables de la zone euro. La CFDT questionne donc la stratégie actuelle, qui peine à combler un retard structurel en matière de compétitivité et de résultats concrets.
LUBOMIRA ROCHET : UNE ARRIVÉE POUR COMBLER LES LACUNES ?
Le recrutement récent de Lubomira Rochet comme adjointe au DG suscite des interrogations légitimes. Selon S. Krupa, son arrivée est destinée à renforcer les compétences du groupe dans des domaines jugés déficitaires tels que le digital, la stratégie et le marketing.
Cependant, la CFDT s'interroge sur l’impact concret et immédiat de cette nomination. S’agit-il d’un renfort réel ou simplement d’une réponse symbolique à des lacunes structurelles que la direction tarde à traiter de façon plus profonde ?
MCKINSEY : UNE DÉPENSE NÉCESSAIRE OU UN AVEU D'ÉCHEC ?
L’intervention du cabinet McKinsey pour aider à améliorer la productivité de l'entreprise traduit, selon la CFDT, un constat d’échec en matière de performance interne. Ce recours externe coûteux doit être analysé avec transparence. Quels sont précisément les résultats attendus ? La direction ne devrait-elle pas davantage s’appuyer sur les compétences internes plutôt que de dépendre excessivement de consultants externes aux coûts élevés et aux résultats incertains ?
BOURSE DES EMPLOIS : RATIONALISATION OU RÉDUCTION DÉGUISÉE ?
La direction présente le « nettoyage » de la Bourse des Emplois comme une initiative essentielle pour maîtriser les dépenses et rationaliser les recrutements. Toutefois, la CFDT met en garde contre le risque réel d’une diminution des opportunités professionnelles internes pour les salariés. Il ne faudrait pas que cette rationalisation devienne une manière déguisée de limiter la mobilité interne, fragilisant ainsi l’évolution de carrière des salariés.
S. Krupa insiste sur sa volonté d’écouter les réalités du terrain. Mais au-delà des mots, la CFDT attend des actes concrets. Nous continuerons à exercer une vigilance active pour garantir que les décisions prises ne pénalisent pas les salariés, et qu'elles apportent une réelle amélioration de nos conditions de travail et de la compétitivité à long terme de SG.
La CFDT reste plus que jamais mobilisée à vos côtés !
Mobilisation des salariés de la Société Générale : Rejoignez-nous le 25 mars !La CFDT appelle à une mobilisation massive des salariés de la Société Générale le 25 mars. Face aux propositions inacceptables de la direction, il est crucial de se mobiliser pour obtenir une meilleure reconnaissance et des avancées concrètes.Mobilisation des salariés de la Société Générale : Rejoignez-nous le 25 mars !
Le dialogue social est en crise à la Société Générale. Face à des propositions inacceptables de la direction, la CFDT appelle à une mobilisation massive des salariés le 25 mars prochain. Découvrez pourquoi cette action est cruciale pour l'avenir de tous les employés.
Pourquoi se mobiliser ?
Les salariés de la Société Générale ont fait preuve d'une résilience exemplaire face aux restructurations et aux conditions de travail difficiles. Malgré les résultats positifs de l'entreprise, leur reconnaissance reste insuffisante. Une pétition a déjà recueilli 14 600 signatures, montrant l'ampleur du mécontentement.
Nos revendications
La CFDT, en collaboration avec les autres organisations syndicales, exige des avancées concrètes de la part de la direction. Le dialogue social est essentiel pour la performance et la stabilité de l'entreprise. La qualité des conditions de travail a un impact direct sur les performances économiques des salariés.
Un appel à l'action
Rejoignez-nous le 25 mars pour exiger une meilleure considération et des avancées significatives. Ensemble, nous pouvons construire un avenir sécurisé pour tous les employés.
Cliquez ici
pour lire le communiqué de presse complet et en savoir plus sur les raisons de cette mobilisation.
Pour cette première plénière de l’année, Slawomir KRUPA était présent afin d’évoquer la situation du secteur bancaire et de Société Générale. C’était également l’occasion de lui poser des questions sur la feuille de route de la Société Générale.Bonne lecture !
La CFDT n’a pas retenu ses coups !La CFDT n'a pas retenu ses coups !
Chers collègues,
Nous tenons à vous communiquer le contenu de notre prise de parole auprès de la Directrice des Ressources Humaines. Cette intervention met en lumière plusieurs points cruciaux concernant à la fois, les récentes décisions prises et d'autre part, les relations difficiles avec la direction. Habituellement, nous avions coutume à Société Générale d'avoir un bon niveau d'échanges.Cependant, nous constatons que le nouveau leadership privilégie une approche verticale et brutale. Ce qui ne peut pas fonctionner avec les salariés et leurs Organisations Syndicales. Nous ne sommes pas des chefs de BU mais bien des partenaires sociaux.
SGPM : un tiers des effectifs, mais des attentes légitimes
Avant toute chose, nous tenons à rappeler que même si SGPM ne représente que 1/3 des effectifs dans le Groupe, vous ne pouvez occulter les difficultés et les attentes de ces salariés.
D'un dialogue social à un dialogue de sourd
Pour la CFDT, la fin d'année 2024 et le début de l'année 2025 laissent un goût amer aussi bien en termes d'appauvrissement du dialogue social que de considération des salariés. Le gel des mobilités et la disparition de centaines d'annonces dans la bourse des emplois en plein plan de réorganisation aussi bien chez SGRF que dans les Centraux en sont la preuve.
D'un dialogue social à un dialogue de sourd
Pour la CFDT, la fin d'année 2024 et le début de l'année 2025 laissent un goût amer aussi bien en termes d'appauvrissement du dialogue social que de considération des salariés. Le gel des mobilités et la disparition de centaines d'annonces dans la bourse des emplois en plein plan de réorganisation aussi bien chez SGRF que dans les Centraux en sont la preuve.
Des décisions prises d'en haut sans considération et mises en oeuvre avec brutalité
Ces décisions de gel de mobilité et de nettoyage de la BDE ont été prises sans même prendre le temps de nous en informer, pensez-vous vraiment que c'est digne du dialogue social dans une entreprise du CAC 40 ? Avez-vous conscience de l'angoisse que vous avez générée pour les salariés en globalité dont les managers à qui on a demandé de dire que c'était comme ça et pas autrement ?
Faire plus avec moins, ou comment prendre les salariés pour des « citrons »
L'exercice des prévisions budgétaires n'a pas encore débuté qu'on comprend déjà parfaitement que vos choix sont faits : faire plus avec moins, que ce soit avec moins d'effectifs ou moins de moyens financiers.Dans votre mail du 5 février sur la campagne de fixation des objectifs, nous n'y avons pas trouvé de réelles ambitions en termes de moyens (effectif et financier) pour atteindre les objectifs fixés avec le Comité Exécutif du Groupe.
Des salariés désillusionnés
La brutalité dont fait preuve la DG aujourd'hui nous inquiète et nous interpelle sur les différents sujets à venir. Pour nous, il y a une réelle scission entre la direction et les OS, avec en parallèle un désengagement de l'ensemble des salariés de SGPM, managers compris.
De nombreuses questions toujours sans réponse
Nos questions sont les suivantes :
Quelle est la place des OS dans votre stratégie ? Pour quels objectifs ?
Le dogmatisme de la direction doit-il se solder par un conflit majeur et inédit pour que nos revendications soient entendues ?
A quand une reprise des mobilités ?
A quand une publication des offres dans le BDE ?
Pensez-vous que ce soit SMART de demander de faire plus en quantité et qualité avec des prévisions budgétaires 2025 qui prévoient encore 1620 ETP à supprimer et des salariés qui ont peiné à réaliser les ambitions de 2024 ? »
Négociations salariales :
« Tous nos conseillers sont actuellement indisponibles … »
La DRH n'a pas répondu à l'ensemble des questions posées. Concernant le sujet de la NAO et plus particulièrement celui de l'octroi d'une prime à l'ensemble des salariés, elle s'engage à nous revenir après avoir consulté le comité exécutif du groupe. Mais quand ?
Rapport Plénière Décembre 2024 : Cette dernière plénière de l’année a été l’occasion pour les élus du CSEC de marquer leur mécontentement sur les Négociations Annuelles Obligatoires.Bonne lecture .
Telle est la technique managériale de S. Krupa. Il ne s’agit plus seulement de récompenser l’engagement des salariés, mais de « savoir » comment les « presser » à moindre coût.
Non contents d'avoir refusé toutes négociations en matière d'augmentation salariale, désormais les objectifs quadrimestriels sont revus à la hausse, et par ailleurs la non-atteinte entraînera des mesures de rétorsion. Quand bien même, d'aucuns se surpasseraient et iraient au-delà des objectifs, aucune reconnaissance, aucun report sur le quadrimestre suivant n'est envisagé.Par ailleurs, la Direction faisant fi de la charge de travail, envisage de baisser substantiellement les enveloppes consacrées aux variables, et ce dès cette année. Travaillons plus pour gagner moins !
Les pratiques managériales produisent déjà leurs premiers effets délétères, moral en baisse et baisse de la productivité.
62 % des salariés ne sont pas optimistes sur leur avenir au sein de l'entreprise
1 salarié sur 2 considère que SG ne prend pas soin de la santé mentale
Le niveau de stress au sein de l'entreprise est de 6,6/10
Les salariés attribuent la note 5,7/10 quant au bien-être au travail
Il est à craindre que la mise en place d'objectifs inatteignables et d'une pression constante fasse exploser les troubles psycho-sociaux et la fuite des talents. En effet, comment parler d'objectifs « SMART », alors que SG ne donne pas les moyens nécessaires pour les atteindre. Si les salariés payent immédiatement la note, à terme, c'est l'entreprise qui en pâtit.
Comme annoncé par la Direction, les résultats de l'entreprise sont excellents. À quel prix ! Un pouvoir d'achat qui recule, une charge de travail toujours autant négligée, des variables en berne et des conditions de travail qui se dégradent. Ne vous laissez pas endormir par la P+i qu'annonce la Direction. C'est un juste retour sur la performance collective de l'ensemble des salariés, mais cela ne constitue pas une rémunération salariale individuelle.
Votre mobilisation de fin d'année a décidé la Direction à accorder une réunion aux organisations syndicales le 10 février. Vos élus CFDT refusent la méthode du « rouleau compresseur » pour servir les actionnaires. Nous ne lâcherons rien pour défendre vos droits, vos conditions de travail, votre pouvoir d'achat et la reconnaissance qui vous est due.
Je signe la pétition !
Nouvelle année, nouvelle session CSEC ! les premières commissions de l' année ont eu lieu le 29 et 30 janvier, vous pouvez désormais consulter les comptes rendus via le lien ci dessous, Bonne lecture ! Les comptes-rendus détaillés sont accessibles à l'ensemble de nos adhérents sur votre Espace adhérent, ou en CLIQUANT ICI
Offrez à vos enfants des séjours inoubliables, organisés par votre CSEC SG, pour s’amuser, se faire de nouveaux amis et vivre des aventures uniques !Inscriptions ouvertes jusqu’au 3 février 2025 !Séjours disponibles :JUILLET 2025 : - 8 jours (4/6 ans et 7/9 ans) : Du 16 au 23 juillet 2025 - 14 jours (7/9 ans à 17 ans) : Du 16 au 29 juillet 2025AOÛT 2025 - 8 jours (4/6 ans et 7/9 ans) : Du 06 au 13 août 2025 - 14 jours (7/9 ans à 17 ans) : Du 06 au 19 août 2025Plus d’infos sur le site du CSEC : https://csec-sg.net
Feuilletez le catalogue et choississez vos destinations couvrant la période du 29 mars au 1er novembre 2025.Date limite d’inscription : 02 février 2025 pour la période rouge Inscription exclusivement en ligne sur le site csec-sg.netPriorité pour les réservations des modules de 15 jours. Possibilité d'inscription à la semaine, sous réserve de disponibilité.Période rouge du 5 juillet au 30 août 2025 par modules de 15 jours - 05 au 19 juillet - 19 juillet au 02 août - 02 au 16 août - 16 au 30 aoûtPas de demandes par mail ou téléphone, sauf cas exceptionnel. Les inscriptions ne peuvent pas être effectuées depuis votre poste de travail SG.Pour les périodes bleues, jaunes et blanches, Les demandes seront traitées selon la date de réception des dossiers.
Nous avons été au plus près du terrain et vous êtes tous unanimes : Vous méritez mieux que ça !
Nous avons été au plus près du terrain et vous êtes tous unanimes : Vous méritez mieux que ça !
L’INTERSYNDICALE ET SURTOUT LA CFDT NE CÉDERONT PAS !
Depuis la réunion de lundi dernier, marquée par l’inflexibilité du discours de Slawomir KRUPA relayé par le responsable des relations sociales, toutes les organisations réunies en Intersyndicale ont multiplié les démarches pour interpeller la Direction Générale.
Deux courriels exigeant la reprise immédiate des négociations, avec la présence de la nouvelle DRH Groupe (Mme Chauveau-Gallas) et une enveloppe financière sérieuse reflétant les efforts des salariés et leur contribution aux résultats du Groupe, ont été envoyés.
Nous avons également soumis une contre-proposition intégrant une Prime de Partage de Valeur ajoutée de 1 500 €.
Malgré ces initiatives, la direction a systématiquement rejeté nos propositions d’un revers de main, sans délai ni explication acceptable.
COMMENT LA DIRECTION PEUT-ELLE FAIRE PREUVE D’UN TEL MÉPRIS ?
Une surdité face à des attentes légitimesComment la direction peut-elle ignorer les attentes justifiées des salariés, après des années de résilience et d'engagement malgré les bouleversements traversés par Société Générale depuis près de 20 ans ? Les salariés ont démontré un engagement exemplaire, même face aux nombreuses transformations. Et pourtant, leurs revendications restent lettre morte.
Un mépris inacceptablePour la CFDT, ce refus de dialogue est une marque de mépris sans précédent, tant envers les Organisations Syndicales qu'envers tous les salariés. Slawomir Krupa a clairement annoncé : « La proposition de la direction ne changera pas d'une virgule. »
Malgré toutes nos tentatives d'amélioration pour obtenir une véritable adhésion des salariés, tout a été rejeté. Lors de cette troisième réunion, il ne s'agira même plus d'une discussion, mais d'une simple relecture juridique dictée par la direction.
Une politique sociale défaillanteDepuis des années, Société Générale cherche à redorer son image, mais jamais en valorisant sa politique sociale et salariale. Les salariés, pourtant au coeur des succès du Groupe, sont constamment mis de côté.
LÀ, C’EST VRAIMENT TROP !
M. Krupa : ENTENDEZ L'APPEL DES SALARIÉS !Il est encore temps d'agir ! Reconnaître enfin l'engagement des salariés à travers cette NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) serait un acte fort et indispensable.
UNE MOBILISATION COLLECTIVE : LE MOMENT EST CRUCIAL
Nous avons besoin de vous, de votre mobilisation pour exprimer votre colère et exiger la réouverture des négociations salariales. Ensemble, faisons entendre votre voix et demandons une reconnaissance à la hauteur des efforts consentis !
La CFDT attend un texte modifié en profondeur et une réaction de la Direction Générale qui démontrera qu’elle entend ses salariés.
L’INTERSYNDICALE proposera rapidement une pétition pour démontrer votre mécontentement, celle-ci sera disponible sur les sites internet et réseaux sociaux de toutes les OS
Les prochains jours seront décisifs, nous ne manquerons pas de vous tenir informés. La CFDT saura se mobiliser et n’acceptera pas l’inacceptable ! Nous ne serons pas complices d’une direction sourde et dédaigneuse.
NÉGOCIATIONS SALARIALES :
LA CFDT ET LES SALARIÉS « VENT DEBOUT »
UNE DIRECTION SOURDE AUX APPELS DE SES SALARIÉS
La coupe est pleine. Lors de la dernière réunion de la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO), l'intersyndicale a exigé une mesure forte et équitable : l'instauration d'une prime de partage de valeur pour tous. Cette demande, légitime et cruciale, reflète la lassitude d'un personnel sacrifié, qui subit un mépris intolérable dans un contexte de pression constante et de transformations violentes. Face à cette exigence, la réponse de la direction est une fin de non-recevoir, laissant les salariés face à une injustice flagrante.
DES MESURES PROPOSÉES QUI MASQUENT L'ESSENTIEL
Voici les quatre "propositions" soumises par la direction :
Augmentation des contributions employeur sur prévoyance et mutuelle : 15 millions d'euros dès janvier 2025.
Revalorisation automatique des RAGB sous 31 000 € : 2 millions d'euros dès janvier 2025.
Reconduction de l'enveloppe Egalité femmes-hommes : 9 millions d'euros dès avril 2025
Augmentations individuelles d'au moins 2 % : 50 millions d'euros dès avril 2025
Ces mesures, présentées comme des avancées, ne répondent pas aux attentes des salariés. Elles ne compensent ni les sacrifices passés ni l'inflation persistante, et elles font l'impasse sur une vraie reconnaissance des efforts collectifs.
LA VOIX DES SALARIÉS : UN CRI D'INDIGNATION
Face à cette situation, les salariés expriment leur colère :
« C'est honteux, on est vraiment que des pions ! »« Et les dirigeants ? Vont-ils se soumettre à la rigueur budgétaire ? »« On donne tout, mais on ne reçoit jamais rien. »« Ils veulent vraiment nous faire partir... »« On subit l'inflation et des conditions intenables sans aucune reconnaissance. » « Là ras-le-bol, on peut pas accepter ça. »
Ces témoignages montrent l'étendue d'une frustration qui n'est plus tolérable.
UNE RÉPONSE DE LA DIRECTION : ENTRE SURDITÉ ET MÉPRIS
Voici la réponse intégrale de M. Slawomir Krupa, Directeur Général :
Madame la Déléguée syndicale nationale, Messieurs les Délégués syndicaux nationaux,
Vous avez souhaité me faire part de vos observations dans le cadre de la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) dont j'ai pris connaissance avec attention.
Soyez d'abord assurés de mon attachement à soutenir le dialogue social dans notre entreprise. Ainsi en 2024, 13 accords ont pu être signés, témoignant de l'implication des organisations syndicales et de l'engagement de notre Groupe.
S'agissant plus spécifiquement du déroulé de la NAO, le budget retenu est supérieur au niveau de l'inflation. Il permet de sécuriser à la fois des éléments de statut collectif pour les salariés de notre entreprise mais aussi de répondre à nos engagements en matière de diversité et d'apporter une attention particulière aux plus bas salaires. A ces mesures collectives s'ajoute une part d'augmentation individuelle permettant d'accompagner la transformation de l'entreprise et le déroulement de carrière.
Anne-Sophie Chauveau Galas et Frédéric Clavière-Schiele se tiennent à votre disposition, pour que vous puissiez poursuivre avec eux, au-delà de cette négociation, la discussion collective. Le dialogue est un marqueur fort de notre entreprise, pour la mise en oeuvre des transformations et la poursuite du développement du Groupe.
Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame la Déléguée syndicale nationale, Messieurs les Délégués syndicaux nationaux, mes salutations distinguées.Slawomir Krupa
QUAND LE DIALOGUE DEVIENT UN MONOLOGUE
Si la direction se targue de son attachement au dialogue social, force est de constater que ce dialogue est à sens unique. La définition même de la négociation implique un compromis entre deux parties. Aujourd'hui, les salariés et leurs représentants syndicaux rejettent catégoriquement l'issue de cette pseudo-négociation.
Un seuil de 31 000 € pour les bas salaires c'est loin d'être suffisant. Et surtout, le socle social (mutuelle, prévoyance) ou l'égalité professionnelle ne peuvent pas être des monnaies d'échange dans des discussions salariales.
LA PRIME « AUTRES FRAIS » : CE N'ÉTAIT PAS UNE ERREUR DE LA CFDT
Sachez que la CFDT a été interpellée par la Direction pour nous expliquer que la prime de 120€ « autres frais » est reconduite contrairement à ce que nous avions indiqué dans notre dernier tract (Vous conservez donc vos 10€ par mois…).Ils ont juste oublié de l'évoquer en séance et surtout de répondre à notre demande de doublement du montant.
Dans ce cas, peut-être qu'il y a de l'espoir pour les autres demandes qui n'ont pas été reprises par la direction que ce soit la prime vacances, la prime rentrée, la suppression des niveaux C… A bon entendeur !
CFDT : EXIGEONS UNE VRAIE RECONNAISSANCE
La direction doit cesser son mépris et prouver qu'elle valorise ses salariés.
Nous exigeons une reconnaissance concrète :
Une prime de partage de valeur substantielle
Une enveloppeà la hauteur des efforts constants des salariés
M. Krupa, vos salariés méritent mieux.Ne les ignorez pas.M.Krupa, vous me pouvez pas balayer notre demande d'un revers de main !
La CFDT est et restera à vos côtés pour défendre vos droits.Unissons nos forces pour obtenir la reconnaissance que nous méritons !
La deuxième réunion des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) du 2 décembre 2024 a laissé un goût amer.
La deuxième réunion des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) du 2 décembre 2024 a laissé un goût amer. Alors que la Direction affichait une posture de "réalisme budgétaire", la CFDT, dénonce une attitude de mépris envers les revendications légitimes des salariés. En effet, le pouvoir d’achat a reculé pour la grande majorité des salariés SG, les négociations salariales ont pour objectif de pouvoir « mettre du beurre dans les épinards ». Retour sur un bras de fer qui s’annonce décisif.
UN BUDGET SOUS TENSION, DES ATTENTES FRUSTRÉES
Dès l’ouverture de la réunion, la Direction a planté le décor : l’ensemble des demandes syndicales représenterait une enveloppe de 300 millions d’euros, soit 8 % des frais de personnel. "C’est irréaliste dans le contexte actuel", a martelé la Direction. Une déclaration qui a rapidement mis le feu aux poudres. Pour votre équipe CFDT, ces calculs ne sont qu’un prétexte pour limiter drastiquement les avancées sociales.
DES REVENDICATIONS MULTIPLES, DES REFUS CATÉGORIQUES
Revalorisation des grilles et accords sociaux : un statu quo irritant.
La Direction a refusé toute revalorisation des grilles salariales minimales, expliquant que les seuils fixés dans les accords sociaux ne sont que des "minimums". Pour la CFDT, ce choix est une marque de mépris. "Les salariés méritent mieux que le strict minimum".
Primes et indemnités : un simple rappel de l’existant
Les discussions sur les Indemnités Forfaitaires de Transport (IFT) et les Primes Forfaitaires de Transport (PFT) n'ont débouché sur aucune revalorisation. La Direction a justifié son immobilisme par la coexistence des deux dispositifs. Pour la CFDT, cet argument est un écran de fumée.Quant à d'autres primes, comme celles liées aux astreintes passives, vacances ou rentrée scolaire, la Direction est restée ferme : aucune augmentation n'est prévue. Cela montre une déconnexion totale de la réalité des besoins des salariés".
Frais de transport : des processus complexes et inéquitables.
Les remboursements mensuels sur 11 mois pour les salariés de province continuent de poser problème. La Direction propose une régularisation sur justificatif pour le 12ᵉ mois, mais la CFDT dénonce un manque de communication qui prive de nombreux salariés de cet avantage.
Prime « allocation autres frais » de 120€ non reconduite.
DES PROPOSITIONS JUGÉES "INSULTANTES" PAR LA CFDT
Face aux multiples refus, la Direction a présenté quatre mesures principales qu’elle estime "équilibrées" :
Augmentation des contributions employeur sur les régimes de prévoyance et mutuelle (15 millions d'euros dès janvier 2025). Une mesure nécessaire selon la CFDT, mais loin de suffire pour répondre aux attentes globales.
Revalorisation automatique des RAGB sous 31 000 € pour les salariés embauchés avant janvier 2024 (2 millions d'euros dès janvier 2025). Pour le syndicat, cette initiative reste trop limitée en termes de portée et d'impact.
Reconduction de l'enveloppe Egalité femmes/hommes (9 millions d'euros dès avril 2025). Bien que saluée, cette enveloppe ne compense pas l'absence d'augmentations collectives généralisées et ne sera toujours pas dissociée de l'exercice EAS d'avril.
Enveloppe d'augmentations individuelles d'au moins 2 % intégrant l'accord social et les augmentations EAS (50 millions d'euros dès avril 2025). Jugée insuffisante, inégalitaire et non transparente par la CFDT, cette proposition illustre selon elle le déséquilibre persistant entre les efforts des salariés et les contreparties offertes.
Ces mesures représentent un total de 76 millions d’euros, soit 3 % de la masse salariale. Pour la CFDT, cela reste bien en-deçà des attentes, d’autant plus que l’enveloppe est presque deux fois inférieure à celle de l’année précédente.
UN BRAS DE FER SUR D'AUTRES REVENDICATIONS CLÉS
Subvention employeur RIE : « Circulez y'a rien à voir ». La Direction a refusé la revalorisation de la part employeur demandée par la CFDT pour les Restaurants Inter-Entreprises (RIE), expliquant que les coûts liés aux RIE sont déjà élevés et supérieur à la part mise pour les TR car ils incluent immobilier, énergie... Pour la CFDT, ces arguments reflètent une gestion comptable déconnectée des besoins des salariés.
Allocation forfaitaire : un mécanisme peu incitatif. Bien que simplifiée l'année dernière, l'allocation forfaitaire de 120 € ne sera pas reconduite. Une décision qui heurte la CFDT, pour qui cette mesure était la seule liée au Télétravail et essentielle pour alléger les charges des salariés.
UN RAS-LE-BOL GÉNÉRAL, UNE INTERSYNDICALE EN ALERTE
Pour la CFDT et les 3 autres Organisations Syndicales (CFTC, CGT, SNB), les mesures proposées ne sont qu’un "cache-misère" face aux revendications portées par des salariés déjà fragilisés. "SG refuse d’entendre les réalités du terrain, et c’est inadmissible". Une intersyndicale s’est immédiatement formée pour réclamer à minimum une Prime (PPV) qui donnera un peu de pouvoir d’achat immédiat dès janvier 2025.
VERS UNE CONFRONTATION LE 9 DÉCEMBRE
Alors que la réunion conclusive approche, la tension est palpable. La CFDT appelle les salariés à faire entendre leur voix. "SG joue un jeu dangereux en ignorant le mécontentement. Nous ne lâcherons rien".
Nous ne céderons pas au chantage, SG ne peut mettre dans la balance l'égalité homme femme alors que c'est un engagement légal de la gouvernance Slawomir KRUPA. SG entreprise responsable ne peut pas faire de chantage sur notre socle social qu'il s'agisse de la mutuelle et de la prévoyance c'est aussi sa responsabilité !
La prochaine rencontre s'annonce décisive. Cette négociation est aussi la vôtre ! Contactez-nous pour partager votre ressenti et vos propositions à la suite de cette 2ème réunion.
Une nouvelle session CSEC s 'est tenue du 19 au 22 novembre 2024 , vous pouvez découvrir les comptes rendus de toutes nos commissions via les liens ci présents, Bonne lecture ! Les comptes-rendus détaillés sont accessibles à l'ensemble de nos adhérents sur votre Espace adhérent, ou en CLIQUANT ICI
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