ACCORD EMPLOI 2026-2028Pourquoi la CFDT signe-t-elle ? |
Un accord avec pour vocation le maintien dans l'emploi et non la suppression de postes
La préservation de l'employabilité de chacun |
L'adaptation des compétences aux évolutions de l'entreprise |
La garantie des droits collectifs en cas de transformation |
Le maintien de l'équilibre social |
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RAPPEL
des mesures principales de l'accord
1. Mise en oeuvre de Campus Mobilité Compétences (CMC) pour accompagner les salariés
Un nouvel outil central est mis en place pour accompagner les salariés dans :
L'identification des métiers en transformation, en tension, en disparition ou en attrition. |
La formation et l'accompagnement des salariés concernés. |
Les propositions des parcours de reconversion et la simplification de la mobilité interne. |
La CFDT a obtenu pour ce dispositif :La priorité donnée au volontariat |
2. La mobilité fonctionnelle & la reconversion sur le principe du volontariat et de l'accompagnement
Désormais, le salarié peut positionner son métier et son emploi au regard de l'évolution de l'entreprise et du marché de l'emploi. Il n'est plus laissé seul, il sera identifié et accompagné pour préserver son employabilité.
Accompagnement renforcé pour sécuriser les parcours. |
Reconversion anticipée pour les métiers en attrition. |
Bilans de compétences dès 50 ans (et plus tôt si nécessaire). |
Volontariat prioritaire. |
3. Les mobilités géographiques mieux dédommagées
Les mobilités géographiques feront partie des dispositifs, la CFDT a donc obtenu une révision à la hausse des primes afférentes.
Prime forfaitaire de transport revue à la hausse et versée mensuellement pendant 10 ans :
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La grande mobilité géographique est simplifiée et pourra être un levier pour les reconversions via le CMC. |
4. Des mesures «â€¯seniors » moins nombreuses
Réduction des dispositifs CFC (congé de fin de carrière) et MTS (mi-temps sénior) avec un quota limité à 250 bénéficiaires positionnés sur des métiers en attrition. |
Maintien de deux dispositifs accessibles à tous :
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5. Mobilité externe (à partir de 2027)
Pour les salariés qui n'auront pas trouvé de solutions satisfaisantes, l'accord prévoit des dispositifs encadrés pour envisager une mobilité professionnelle en dehors de SG.
Congé mobilité externe pour construire un projet hors SG. |
Rémunération à hauteur de 75 % du brut pendant 6 mois (8 mois pour les salariés RQTH). |
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D'autres avancées
obtenues par la CFDT

L'Observatoire voit son rôle renforcé : il suit les métiers en tension ou en disparition et publie chaque année un bilan sur l'efficacité du Campus Mobilité Compétences. Au moins 3 observatoires sont inscrits au calendrier social, avec possibilité d'ateliers paritaires et de relais vers les CSE locaux. |
Des garanties encadrent les mobilités successives. Chaque candidature doit recevoir une réponse sous 1 mois et les missions sont mieux cadrées. Le « bassin d'emploi » est défini de façon plus favorable aux salariés que la définition légale. |
Les aides peuvent se cumuler avec les indemnités kilométriques. Les mobilités successives sont prises en compte et, pour les AMS, on retient le site le plus éloigné. |
Le rôle du référent est reconnu (et pris en compte dans son évaluation annuelle). L'entreprise maintient l'alternance et renforce l'accompagnement des jeunes. |
Un entretien de 2 ᵉ partie de carrière est prévu dès 45 ans. Le bilan de compétences est pris en charge. L'abondement passe à 25 % pour le congé d'anticipation, et la retraite progressive est reconnue. |
Le dispositif garantit la rémunération et la classification, et sécurise l'accès aux postes cadres. Les salariés accompagnés peuvent aussi accéder à la mobilité géographique, avec une protection en cas d'échec de mobilité. |
La rémunération pendant le CFC est portée à 75 % (hors variable). La condition de remplacement est supprimée. Les salariés bénéficient des mesures salariales collectives. |
L'indemnité de départ appliquée est la plus favorable entre le légal et le conventionnel. |
L'entreprise s'engage à n'utiliser que le dispositif de RCC, et pas de PSE. |
Une commission se réunit 2 fois par an, avec transmission des indicateurs en amont pour préparer les échanges. |
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Ce qui nous alerte
et les points sur lesquels nous resterons vigilants

| Nous alertons sur le manque d'engagement concret en matière de formation : le volet « mobilité fonctionnelle » reste trop général et ne garantit pas, à ce stade, des parcours de formation réellement opérationnels. |
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| Nous resterons vigilants sur l'équité de traitement dans la mobilité géographique : certaines dispositions semblent plus favorables aux hauts managers, notamment pour les mobilités « importantes », ce qui crée un risque d'injustice entre salariés. |
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| Nous considérons que les mesures dédiées aux séniors restent insuffisantes : le temps partiel de fin de carrière et les congés d'anticipation sont moins attractifs, en particulier parce qu'ils demandent une contribution financière au salarié. |
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| Nous demandons une définition claire du volontariat dans le Campus Mobilité Compétences : aujourd'hui, la notion reste trop floue et pourrait conduire à des pressions ou à une contrainte déguisée. |
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| Nous pointons des limites d'accès aux dispositifs CFC/MTS et Congé Mobilité : le principe de double volontariat est maintenu et un quota de 250 bénéficiaires limite mécaniquement le nombre de salariés pouvant en bénéficier. |
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| Nous jugeons la définition du bassin d'emploi encore trop large : même si elle est plus encadrée que la loi, elle peut élargir le périmètre des mobilités attendues. |
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| Nous rappelons que l'accord ne produira ses effets que s'il est appliqué pleinement : il faudra que les engagements soient tenus et que des formations effectives soient mises en place, afin de garantir l'employabilité sans mobilité imposée. |
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| Nous regrettons l'absence de négociation spécifique sur l'Intelligence artificielle : Société Générale refuse d'ouvrir une discussion dédiée et de consulter le CSEC sur ce sujet, alors même que l'impact sur les métiers est majeur. |
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Les 6 raisons principales
de notre signature
L'accord met au centre le maintien dans l'emploi de tous les salariés Société Générale. |
Il renforce la mobilité fonctionnelle, en particulier pour les métiers en attrition. |
Il sécurise et améliore les conditions des petites mobilités géographiques. |
Les moyens financiers sont orientés vers la préservation de l'emploi, et non vers des mesures de départ. |
Le principe de départs non contraints est garanti. |
Société Générale reconnaît l'impact des évolutions technologiques et s'engage à anticiper les métiers concernés. |
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Accord Emploi-Mobilité :
une avancée signée,
une mise en oeuvre sous surveillance

La CFDT a signé cet accord parce qu'il renforce la sécurisation de l'emploi et la mobilité fonctionnelle, avec de nouvelles garanties pour accompagner les salariés dans la transformation des métiers. La CFDT restera toutefois vigilante : la réussite de cet accord dépendra d'une application concrète, du respect strict des engagements et de la capacité de Société Générale à anticiper les évolutions technologiques, en particulier l'impact de l'Intelligence artificielle.
Ce que la CFDT fera concrètement
La CFDT continuera à suivre l'application de l'accord dans les commissions de suivi. Elle exigera une transparence totale sur les indicateurs et les dispositifs, elle défendra l'équité de traitement entre tous les salariés et elle revendiquera des parcours de formation solides pour garantir l'employabilité de chacun.
CFDT Société Générale :
ENSEMBLE,
nous faisons avancer vos droits
et protégeons l'emploi de toutes et tous.

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