Télétravail : la CFDT dit "non" à un accord régressif !

Télétravail : la CFDT dit "non" à un accord régressif !

La direction dénonce l'accord et veut contraindre les organisations syndicales

Dès le mois de juin 2025, la direction annonçait vouloir normaliser le télétravail dans l'ensemble du Groupe, en imposant un maximum d'une journée de télétravail par semaine, et 4 jours de présence hebdomadaire obligatoire sur site. Dès cette annonce, elle insiste, sur le fait que pour SGPM un nouvel accord devra être négocié dans le respect absolu de ce cadre.

La CFDT a, dès cette date, contesté non seulement la méthode, mais également la mise en place d'une négociation où aucune marge de manoeuvre n'a été laissée aux organisations syndicales.

La CFDT ne signe pas un accord qui réduit les droits et nuit aux conditions de travail des salariés

L'accord proposé impacte significativement les conditions de travail des salariés en réduisant drastiquement leurs droits :

  • Limitation à 1 jour de télétravail par semaine, contre 2 jours auparavant.
  • Obligation de présence 4 jours sur site, avec des contraintes supplémentaires.
  • Des «pseudos» avancées comme «11 jours flexibles par an» assorti de conditions complexes et inéquitables.
  • Exclusion de certains métiers.
  • Conditions d'applications rigides, autoritaires et sur responsabilisant les managers.


Une régression « à marche forcée »

1 jour max par semaine pour tous, sans concertation ni étude préalable sur l'impact d'une telle décision pour le groupe. Une remise en cause des engagements pris en 2021, alors que le télétravail avait prouvé son efficacité. « La confiance se gagne en gouttes et se perd en litres. »

"Pour la CFDT, signer cet accord moins avantageux détériore significativement les conditions de travail et remet en cause l'équilibre vie privée/pro. Nous refusons de cautionner un semblant de négociation dont l'issue était connue d'avance.
Vous l'avez prouvé pendant ces années de télétravail, que le télétravail est gage de performance économique et sociale !"

Notre engagement, défendre vos intérêts «sans jamais signer de chèque en blanc» à la direction

Refuser une régression sociale, c'est défendre vos intérêts. La CFDT a choisi la responsabilité : ne pas participer à une mascarade et continuer à interpeller la direction dans toutes les instances. Nous restons mobilisés pour un télétravail équilibré, respectueux de la qualité de vie, de l'inclusion et de l'environnement.

Ce qu'a toujours proposé la CFDT 

  • Une négociation équilibrée, conciliant les attentes des salariés et les objectifs de l'entreprise, pour améliorer à la fois qualité de vie et performance collective.
  • Le maintien d'au moins 2 jours par semaine, comme prévu dans l'accord précédent.
  • Plus de flexibilité pour les situations particulières (handicap, proches aidants).


Un accord signé sans majorité !

Le SNB (CFE-CGC) est le seul syndicat signataire de ce nouvel accord télétravail proposé par la Direction, n'ayant pas la représentativité suffisante, l'accord ne bénéficie pas de la légitimité d'une majorité syndicale et ne reflète pas les attentes de la majorité des salariés. L'accord ne pourra donc pas être appliqué dans cette forme. 

La direction a désormais le choix sur la méthode à suivre les prochains mois.

Donc… à ce stade, la direction a trois options

  • R É O U V E R T U R E   D E S   N E G O C I A T I O N S
    Soyons honnêtes : cette option, pour l'instant, relève plutôt du voeu pieux.
    Si notre DG avait réellement voulu négocier, jamais l'entreprise ne se serait enfoncée à ce point dans une crise sociale. 2025 est une année record : record de revenus pour la banque, mais aussi record de journées de mobilisation. à chaque étape, la direction a ignoré les alertes des organisations syndicales et la parole des salariés qu'elles représentent.
    Alors ne nous racontons pas d'histoires : aujourd'hui, « rouvrir les négociations » n'est pas un scénario crédible, c'est un mirage.
  • F A I R E   U N   R É F É R E N D U M
    En écrivant ces lignes, le parallèle avec la vie politique nationale s'impose de lui-même. Mais sans tomber dans la caricature, soyons clairs : l'objectif de la direction n'est pas de connaître l'avis des salariés, mais de faire valider après coup ce qu'elle a déjà décidé.
  • M E T T R E   E N   P L A C E   U N E   C H A R T E   U N I L A T E R A L E
    Voici l'option qui, de toute évidence, convient le mieux à la direction. Une charte écrite seule, sans concertation et sans négociation, où l'on fixe les règles unilatéralement. En résumé, la direction impose, les salariés obéissent.


Mobilisation et vigilance

La CFDT garde la tête haute. Nous continuerons à interpeller, sans cesse, et le temps nécessaire, la Direction pour obtenir un accord digne de ce nom, qui allie efficacité collective en respectant vos attentes et vos conditions de travail.

Nous informerons régulièrement les salariés sur les conséquences de cette régression imposée par la direction, afin que chacun mesure l'impact réel sur son quotidien. Enfin, nous agirons collectivement, avec vous, pour défendre vos droits et maintenir un télétravail équilibré, garant de votre qualité de vie.

L'histoire l'a démontré de nombreuses fois, que les organisations syndicales restent et les directions changent ! 

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