RENOUVELLEMENT DE L'ACCORD DON DE JOURS : une avancée solidaire, mais encore trop de freins !
La CFDT a pris toute sa part dans la négociation du dispositif de don de jours, un sujet qui touche directement à nos valeurs fondamentales : la solidarité, la justice sociale et l'équité entre salariés.
Ce dispositif repose sur un principe fort : permettre à chacun de soutenir un collègue confronté à une situation familiale difficile. C'est une belle preuve d'entraide et d'humanité dans le monde du travail, et la CFDT SG y est profondément attachée.
Ce que la CFDT a obtenu
Grâce à une négociation déterminée et constructive, la CFDT a obtenu plusieurs avancées significatives qui améliorent concrètement les droits des salariés : Elargissement du dispositif aux petits-enfants, avec la suppression de la notion de "particularité grave". (1)
Extension du cercle des bénéficiaires à de nouveaux proches (2) : le beau-père / la belle-mère, le beau-frère / la belle-soeur, le beau-fils / la belle-fille → Une reconnaissance bienvenue de la diversité des familles et des liens d'attachement réels, au-delà des seules relations de sang. Doublement du nombre de jours pour les victimes de violences conjugales et/ou intrafamiliales, passant de 10 à 20 jours ouvrés. → Une avancée forte, porteuse de solidarité, de respect et de protection pour les salariés confrontés à des drames humains. En cas d'urgence, possibilité de demande rétroactive de don de jours, quel que soit le motif. → Une mesure de souplesse et d'humanité, essentielle dans les situations imprévisibles.
Communication renforcée sur le dispositif et obligation de transparence pour les CSEE locaux, afin que chaque salarié soit mieux informé et que la solidarité puisse s'exercer pleinement.
Ce que la CFDT continue de dénoncer
Malgré ces progrès, certaines contraintes restent injustement lourdes. Pour bénéficier du don de jours, Il faut épuiser le CET et les autorisations d'absence rémunérées. La CFDT a fermement désapprouvé cette condition excessive de la direction, qui freine l'accès au dispositif pour celles et ceux qui en ont le plus besoin.
Pourquoi la CFDT est signataire
La CFDT a fait le choix de signer cet accord, qui consolide et fait progresser un dispositif humain et solidaire. Dans le contexte actuel, où de nombreux acquis sont fragilisés, cet accord a le mérite de ne pas avoir été remis en cause ni vidé de son sens.
Il permettra à de nombreux salariés de mieux concilier vie professionnelle et difficultés familiales, tout en préservant une dynamique de solidarité entre collègues.
L'accord entrera en vigueur le 1er janvier 2026.
(1) maladie rendant indispensable une présence soutenue - (2) pathologie mettant en jeu le pronostic vital
"Chaque année, arrive le jour où l'égalité salariale s'arrête le 13 novembre à 10h26"
En 2025, c'est la date à partir de laquelle, les femmes seront contraintes de travailler gratuitement au sein de SOCIÉTÉ GÉNÉRALE.
La CFDT a identifié pour chaque métier-repère, le moment à partir duquel les femmes ne sont plus rémunérées. Ces dates symboliques sont calculées à partir de la rémunération médiane des hommes et des femmes, vous pouvez retrouver notre méthodologie en suivant ce lien.
Métiers du client particulier : Payées toute l'année
Métiers du conseil en patrimoine / banque privée : 24 décembre 9h40
Métiers du traitement bancaire : 21 novembre 14h55
Métiers du juridique / fiscalité : 4 décembre 10h27
Métiers des services généraux / immobilier : 12 décembre 11h17
Métiers de la comptabilité / finance : 15 décembre 15h30
Métiers de l'organisation / qualité / RSE / achat : 6 novembre 10h36
Métiers des ressources humaines : 1 décembre 14h02
Métiers du contrôle / conformité : 3 décembre 16h15
Métiers du risque : 25 novembre 10h37
Métiers du client professionnel : 31 décembre 15h07
Métiers du marketing / communication : 17 décembre 14h54
Métiers à l'appui des forces de vente : 15 décembre 9h17
Métiers de l'animation et de la responsabilité d'unité commerciale : 5 décembre 10h23
Métiers du client entreprise : 19 décembre 15h29
Métiers du projet / accompagnement du changement : 17 décembre 12h00
Métiers de l'informatique : 15 décembre 15h17
Métiers du conseil en opérations et produits financiers : 10 décembre 9h32
Métiers de la donnée / data : 22 décembre 8h53
Cliquez ici pour en savoir plus sur la méthodologie de méthode de calcul
L'égalité salariale n'est pas encore une réalité.
Si pour certaines fonctions la tendance s'approche d'une forme de parité, ce n'est pas le cas partout. La CFDT dénonce fermement que des écarts de rémunération persistent, métier par métier, niveau par niveau y compris en considérant l'ancienneté des salariés.
Derrière les chiffres, une réalité brutale : des journées entières de travail non rémunérées pour les femmes en considérant un taux horaire égal à celui des hommes.
Ce constat fait écho aux travaux du collectif "Les Glorieuses" qui montrent qu'en France, les femmes commencent à travailler gratuitement dès le 10 novembre à 11h31. Société Générale, loin d'être l'employeur responsable qu'elle prône être, n'améliore que de 3 jours cette date symbolique.
Focus Métier du client particulierCette année, pour les métiers du client particulier, la rémunération des femmes a enfin rejoint celle des hommes. Toutefois, nous regrettons que Société Générale ait limité les augmentations des hommes pour faciliter l'atteinte de cette parité.La CFDT craint que la rémunération de l'ensemble des salariés de ce métier-repère stagne à compter d'aujourd'hui et veillera à ce que cette dérive ne s'installe pas chez Société Générale.
Focus Métiers de l'organisation / qualité / RSE / achatCe métier-repère se distingue par l'écart de rémunération le plus important entre les femmes et les hommes. Ainsi, les femmes travaillent gratuitement à compter du 6 novembre à 10h36 qui est la date la plus précoce de l'année chez Société Générale.Ce métier doit être une priorité pour la direction. La CFDT l'invite à concentrer ses efforts, en toute transparence, sur la réduction de ces écarts.
Conclusion
La CFDT refuse que les chiffres ou indicateurs, tels que les indexes Leyre ou Rixain, servent à dissimuler des inégalités salariales existantes au sein de Société Générale.
Nous exigeons des corrections métier par métier, des engagements concrets, et une transparence totale.
L'égalité salariale ne doit pas rester théorique : elle doit se traduire par des augmentations concrètes, la juste reconnaissance du travail de chacun, et ne doit pas se faire au détriment du pouvoir d'achat de tous les salariés, hommes ou femmes.
Chaque jour compte, et, chaque salarié mérite la reconnaissance pleine et entière de son travail.
Besoin d'échanger ? Une question, une idée, une envie de faire bouger les choses ? L'équipe CFDT Région Nord vous donne rendez-vous pour ses permanences de fin d'année !Un moment simple, sans formalité juste du dialogue, de l'écoute et de la convivialité. Venez quand vous voulez, repartez avec des réponses (et le sourire).📍 Permanences CDSMardi 4 novembreLundi 8 décembre📍 Permanences CRC / SG-DirectMercredi 5 novembreMardi 9 décembreParce que vos idées comptent. Parce que vos questions méritent des réponses. La CFDT Région Nord, toujours à votre écoute !
AVENANT ACCORD MUTUELLE SG - Pourquoi la CFDT SG signe-t-elle ?
Mutuelle SG : pourquoi on négocie ?
La Direction de la Mutuelle Société Générale a présenté lors des réunions du Conseil paritaire de Surveillance des 19 mai et 1er juillet 2025, les éléments de contexte (transfert de charges de la Sécurité sociale et dérive des prestations), et des propositions pour permettre (au moins jusqu'à la fin de l'exercice 2028) :Une poche d'économie de 1 M€ à compter du 1er janvier 2026La préservation de l'équilibre des comptes (en l'absence de grands bouleversements)Le maintien d'un niveau de réserves suffisant (4 M€)
Les pistes envisagées pour atteindre les objectifs d'équilibre
Piste 1 : Baisser ou supprimer une ou plusieurs prestationsPiste 2 : Modifier l'âge de gratuité des enfants, en les rendant payants à partir de 18 ans (au lieu de 20 ans actuellement).*Rappel : Aujourd'hui, les enfants sont couverts gratuitement jusqu'à leur 20ème anniversaire. Ensuite, ils peuvent cotiser au régime facultatif pour 45,90 €/mois.
La CFDT refuse toute baisse ou suppression de garantie
Les garanties proposées par notre mutuelle sont compétitives. En effet, la cotation de la mutuelle du personnel du groupe Société Générale est de 4 sur 5. C'est un acquis que nous voulons préserver. La CFDT refuse que soit revues les prestations à la baisse qu'il s'agisse des lentilles, des médecines douces, de la chambre particulière ou de l'orthodontie, par exemple.
Rappelant son attachement à une mutuelle indépendante et viable, la CFDT a privilégié la 2ème piste, seule piste autosuffisante pour combler le décalage budgétaire.
Ce que change l'avenant
Le projet d'avenant a pour effet de modifier la définition de l'enfant bénéficiaire du régime "Frais de santé SG" (« enfant garanti »).
Dès lors, l'enfant devra être âgé de moins de 18 ans (au lieu de moins de 20 ans actuellement) pour être couvert par le régime "Frais de santé SGPM", collectif et obligatoire, sans coût supplémentaire.
L'enfant de 18 ans et plus, pourra être affilié au régime facultatif en qualité d'ayant droit. La cotisation mensuelle est fixée à 40 € au 1er janvier 2026.
EN CLAIRA compter du 1er janvier 2026 :
Les enfants mineurs affiliés conservent la gratuité,
L'adhésion n'est pas obligatoire pour les enfants majeurs,
Les enfants affiliés de plus de 18 ans se verront appliquer une cotisation mensuelle de 40 €,
Les enfants affiliés de plus de 20 ans verront leur cotisation baisser de 45,90€ à 40 €.
Pourquoi la CFDT est signataire de cet avenant ?
Cet avenant fait suite aux échanges entre la direction et les Organisations Syndicales Représentatives visant à trouver des leviers d'équilibrage budgétaire de l'ordre d'un million d'euros pour le régime obligatoire. L'augmentation de la cotisation au 1er janvier 2025 ne permet plus à elle seule de maintenir son équilibre.Nous sommes conscients qu'une cotisation de 40€ par mois dès 18 ans au lieu de 20 ans a un impact important sur le pouvoir d'achat des salariés.Cependant cette modification est essentielle afin de pérenniser notre Mutuelle d'entreprise.Face aux incertitudes fiscales, aux transferts de charges de la Sécurité Sociale vers les mutuelles et à la dérive des prestations, gageons que cette modification permettra d'assurer l'équilibre de la Mutuelle d'entreprise Société Générale.
CFDT SG signera
le nouvel accord Handicap
Parce que l'inclusion ne se décrète pas, elle se construit avec des moyens, de la volonté et du dialogue.Nous continuerons à porter la voix des salariés en situation de handicap et à exiger des engagements clairs, équitables et durables. Mais aussi engagée pour l'emploi, la dignité et l'égalité réelle.
Ce que la CFDT SG a obtenu
Grâce à la ténacité de la CFDT SG, le nouvel accord Handicap intègre des engagements concrets pour les salariés en situation de handicap, dans un contexte de changement législatif majeur lié à la réforme de l'Agefiph.
Un préambule clarifié et valorisant
Sur demande CFDT SG, le préambule mentionnera désormais la modification du cadre légal (les salariés doivent désormais solliciter eux-mêmes les financements via la Sécurité Sociale, MDPH, Agefiph, etc.) tout en mettant en avant ce que SG continue de financer directement malgré cette évolution.
Un texte plus engageant
La CFDT SG a obtenu que la direction revoie certaines tournures floues ou conditionnelles pour rendre l'accord plus contraignant et opérationnel.
Le maintien dans l'emploi reste une priorité
La CFDT SG a réaffirmé l'importance du maintien dans l'emploi avant toute autre solution, avec le respect du principe d'équité de traitement et la poursuite de l'effort de recrutement (taux d'emploi : 5,78 % en 2024, un record !).
TRANSPORTS ET MOBILITE : des avancées concrètes par rapport à la proposition initiale de la Direction !
Hausse de la prise en charge des places de stationnement extérieures :
de 20 à 45 € bruts par mois.
Mention renforcée dans l'accord :
« Une priorité est donnée aux places de Parking détenues par la SG au sein de nos locaux ».
Concernant les frais de taxi :
SG plafonne désormais sa contribution à 6 000 € bruts, couvrant plus de la moitié des situations, avec maintien possible du financement complémentaire via l'Agefiph.
________________________________Financement équilibré du budget transport
Face au dépassement budgétaire exceptionnel, la CFDT SG s'est fermement opposée à ce que les salariés portent seuls la solidarité via la réserve financière des dons de jours :
50 % du dépassement sera désormais pris en charge par la direction,
50 % par les dons de jours de RTT, via un avenant spécifique.
Un compromis équitable obtenu par la CFDT.
________________________________Suppression d'une restriction injuste
La CFDT SG a obtenu la suppression de la phrase limitative : « Aucun autre équipement ne sera pris en charge. » Les besoins individuels seront désormais évalués au cas par cas.
________________________________Carrières et reclassements
La CFDT SG a fait confirmer que les aménagements de postes sont à la charge des entités et non du budget Handicap, garantissant une meilleure équité de moyens.Elle a également obtenu l'ouverture d'une réflexion sur la compensation de la suppression de l'aide au déménagement (ex : intégration à la RAGB).
________________________________Parents d'enfants en situation de handicap
La direction a accepté la priorité pour les temps partiels au-delà de trois ans de l'enfant, sur préconisation de la médecine du travail.
________________________________COMMISSION DE SUIVI :plus de transparence locale
La CFDT SG a obtenu que soient désormais partagés, dans les CSE locaux :
l'effectif en ETP et en nombre de salariés,
le taux d'embauche par CSE,
le nombre de recrutements,
le montant des achats dans le secteur protégé,
le montant des aménagements financés par Mission Handicap.
Ce que la CFDT déplore :
Plafond de 1 000 € pour l'aménagement en télétravail maintenu
La CFDT a demandé la suppression du plafond pour les aménagements de poste à distance. La direction a refusé, renvoyant les salariés vers les financements externes.
Pas d'augmentation des jours d'absence
Malgré les démarches supplémentaires désormais à la charge des salariés handicapés, la direction refuse toute hausse des jours d'absence (tant pour les salariés que pour les parents d'enfants handicapés).
Pas de fréquence précisée pour le suivi des arrêts maladie
La CFDT souhaitait un suivi défini et régulier pour les salariés en arrêt longue durée — la direction maintient une formulation trop vague (« attention particulière »).
Formations non obligatoires pour les managers
La CFDT demandait que les formations de sensibilisation au handicap soient obligatoires. La direction refuse, se contentant d'« inciter » les managers concernés.
EN RÉSUMÉ :
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La CFDT SG obtient :
Des avancées concrètes sur la rédaction, les transports, le maintien dans l'emploi et la transparence.
Un financement partagé du dépassement budgétaire.
Des engagements clairs sur la priorité au maintien dans l'emploi.
________________________________Mais la CFDT SG reste vigilante face :
aux refus sur les absences, les plafonds d'aménagement,
à la non-obligation de formation,
et à certaines formulations trop ouvertes à interprétation.
BIENTOT DISPONIBLE :
le livret CFDT SG Handicap mis à jour avec ce nouvel accord !________________________________
Un guide clair, utile et concret pour tout savoir sur vos droits, les aides existantes et les démarches à suivre.
TELETRAVAIL :
LA DIRECTION NOUS FAIT UN PLAN…A QUATRE JOURS PAR SEMAINE SUR SITE
3eme réunion de négociation sur le télétravail. Spoiler : ce n’est toujours pas gagné.
La direction veut « harmoniser » le télétravail. Traduction : limiter à un jour par semaine pour la majorité des salariés.
Objectif affiché :
« intelligence collective », « culture d'entreprise », « performance ».
Objectif réel :
tous au bureau, même si on bosse mieux chez soi.
Ce qu'ils appellent « flexibilité » :
1 jour tous les 2 mois pour les non-éligibles. Oui, tous les 60 jours, comme une promo de grande surface !
Pas de report du jour non pris.
Si t'as un RTT, t'as perdu ton télétravail. Pas de bol, c'est la règle.
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Eligibilité : un Monopoly RH
CDI, CDD > 6 mois, alternants, stagiaires > 6 mois...sauf si ton métier est jugé « non compatible ». Et là, c'est retour à la case open space.
Les commerciaux ?Trop proches des clients pour être loin du bureau, vous restez à la case prison. Logique patronale.
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Cas particuliers : un jour en plus, et c'est du luxe.
Handicap avec prise en charge du transport, parent isolé, proche aidant :1 jour en plus, si tu fournis les bons papiers.
Télétravail thérapeutique : possible, mais faut que ton poste le permette. Et que ton manager soit d'humeur.
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Prime d'équipement : 150 € tous les 5 ans
Soit 30 € par an pour bosser chez toi.A ce prix-là, t'as le droit à une souris et un mug…
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Tickets resto : retour de l'option
… mais seulement pour les Parisiens et sans retour en arrière possible
Immobilier : Flex office, Flex télétravail, Flex tout… sauf sur vos droits !
Des travaux sont prévus.Pour améliorer le confort ? Non, pour mieux vous faire revenir.
Des idées floues pour un avenir brumeux
« Une réflexion sur l'environnement de travail » prévue pour la rentrée 2026.
Au menu : restauration, parkings, et une mystérieuse « offre de services ». Mais attention, pas de débat, pas de concertation : les IRP auront droit à une belle présentation PowerPoint des décisions déjà prises. C'est ça, le dialogue social version SG ? On réfléchit… mais surtout sans vous.
« Passage en "Front" de certains métiers » : attention, ça déménage !
On nous rassure : il y aura un « délai de prévenance » pour adapter le télétravail. Ouf ! Mais au fait… depuis quand un métier du back peut devenir front ? Une reconversion express ? Une mutation magique ? Mystère et boule de gomme.
Pour la CFDT : La direction veut « transformer le Groupe ».
Nous, on veut transformer les conditions de travail. Un jour par semaine, ce n'est pas du télétravail, c'est du télé-bricolage.
La CFDT maintient son opposition ferme à ce contresens qui va provoquer des déséquilibres graves, il alimente un climat social de plus en plus anxiogène et fragilise la confiance collective.
Ce retour en arrière n'est justifié par aucun argument valable, c'est simplement incompréhensible et socialement inacceptable. La CFDT reste pleinement mobilisée et ne transigera pas avec la régression sociale.
Négociation de l’accord handicap Une ambition à conforter, des engagements à renforcerUn accord à échéance et une évolution du fonctionnement du financement du handicap
L'accord arrivant à échéance et compte tenu de l'évolution des règles de fonctionnement de l'Agefiph (organisme de financement du handicap en entreprise) entraîne une modification des modalités d'accompagnement des salarié(e)s en situation de handicap.Le salarié va devoir solliciter davantage les organismes extérieurs avant une éventuelle prise en charge par SG. La CFDT demande que le préambule de l'accord mentionne ces évolutions légales pour plus de transparence et pour valoriser les engagements que Société Générale continue à tenir, malgré un cadre plus contraint.
Ce que la CFDT revendique
Des engagements clairs et fermes : il y a trop de formulations au conditionnel dans la rédaction actuelle !
Nous exigeons des engagements fermes, sans ambiguïté avec un accès aux modules de formation pour accompagner managers et collègues face aux situations de handicap
Les points discutés avec la Direction
Emploi et recrutement : Dans le plan d'embauche, nous avons fait corriger les termes pour mieux encadrer les recrutements en précisant « dans le cadre d'un premier poste ou d'un recrutement externe »Conditions de travail et compensations : Nous avons demandé la suppression des mentions floues du type « sous réserve », « potentiellement ». > Ces conditions nuisent à la confiance et à l'effectivité des droits. Mobilité de stationnement : La CFDT demande une majoration de 25 € de l'indemnité mensuelle pour le stationnement : soit 45 € au total sur présentation de la carte mobilité.> Priorité d'attribution des parkings pour les salarié(e)s en situation de handicap. Jours d'absences liés au handicap - la Direction s'y refuse : Demande CFDT, une augmentation du nombre de jours d'absences pour les démarches administratives liées au handicap ou pour les parents d'enfants handicapés. Réponse Direction : refus catégorique, au motif que « tous les jours ne sont pas utilisés » et que notre accord est le mieux disant de la place.> LA CFDT a néanmoins obtenu une priorisation du temps partiel pour les parents d'enfants en situation de handicap de plus de trois ans et un aménagement des horaires plus souples pour les salariés en situation de handicap.Formations à intégrer d'urgence : Pour que l'inclusion devienne réalité, la CFDT exige que certaines formations soient obligatoires. Managers : « Manager une personne en situation de handicap » (réf. 117 472)Equipes : « Travailler avec un(e) collègue en situation de handicap » (réf. 128 321)> La Direction s'engage à ce qu'elles soient poussées, mais ne peut pas les rendre obligatoires compte tenu des tensions sur la gestion des formations réglementaires Temps partiel thérapeutique : La direction s'engage à respecter les prescriptions de la médecine du travail concernant les aménagements de temps de travail.> Encore faut-il que cela soit appliqué sans obstacle dans les équipes !
Ce qui change avec l'Agefiph Organisme de financement du handicap en entreprise
Depuis le 1er octobre, Société Générale ne passe plus directement par l'Agefiph.Les demandes individuelles (ex: matériel spécifique, transport) doivent désormais être faites par le collaborateur lui-même.L'Agefiph plafonne ses aides transport à 12 000 € par an et par personne, selon le devis transmis.Dépassement du budget sur l'accord actuelDéficit du budget consacré aux transports des salariés en situation de handicapLa direction a interpellé les organisations syndicales au sujet de la ligne budgétaire « transport » dont le montant alloué était supérieur entraînant un déficit et donc un problème de prise en charge pour les collègues aux besoins spéciaux. La direction s'engage à examiner les cas exceptionnels face au dépassement du budget 2025. La direction souhaitait initialement un financement à 100 % via les dons de jours de RTT des salarié·es afin de garantir cette prise en charge prévue dans l'accord.Contreproposition de la CFDT La CFDT s'est opposée à cette logique de solidarité intégrale à la charge des collègues et a obtenu un compromis plus équilibré :50 % du dépassement pris en charge par la direction,50 % financé exceptionnellement via les dons de jours de RTT.> Une avancée concrète pour garantir la pérennité des aides, sans tout faire reposer sur la générosité des salarié·es.Prochaines échéances !La Direction s'engage à renvoyer un texte modifié d'ici la fin de la semaine. L'accord devrait être à la signature fin octobre.Vous avez des interrogations ?Contactez vos élus CFDT SG.
Bilan de la 4éme session CSEC Septembre 2025
Nous vous partageons les derniers comptes rendus de la 4ème session des commissions CSEC, tenue les 17 et 18 septembre.Les commissions représentées lors de cette session : Commission Vacances Familles Commission Egalité Professionnelle et Questions Sociales (EPQS) Commission Formation Commission Economique Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail Commission Vacances EnfantsVous trouverez dans les comptes-rendus les échanges, les propositions ainsi que les points de vigilance portés par vos représentants CFDT. Très bonne lecture à toutes et à tous !
02 & 03 AVRIL 20
Accord emploi : la Direction veut à nouveau contraindre la négociation et limiter le dialogue social
La CFDT revendique une orientation sociale fondée sur la mobilité choisie, la sécurisation des parcours professionnels et l’égalité de traitement.
À l’heure où l’IA, les relocalisations / externalisations et la démographie bousculent nos métiers, la CFDT propose une grille de lecture simple pour répondre aux enjeux sociaux.La Direction ne s'engagera pas sur le principe de départs non contraints
La Direction voudrait se limiter à l'«employabilité» et supprimer le chapitre 3 (mesures de départ) ce qui impliquerait qu'en cas de plan de restructurations, les salariés ne pourront plus prétendre à la RCC.
Pour la CFDT : sans garanties collectives de sécurité, la promesse d'employabilité sonne creux. L'accord doit donner le pouvoir d'agir aux salariés, pas d'organiser leur insécurité. Ce que nous défendons, c'est un pacte social pour traverser la transformation sans casse.
Pourquoi c'est politique
Le travail n'est pas une variable d'ajustement : la compétitivité se construit par la qualité des emplois, les formations qualifiantes et une mobilité volontaire.
La transition numérique n'est légitime que si elle est sociale : pas d'IA sans droits (information, formation, non substitution sèche, transparence des impacts).
L'égalité de traitement entre BU/SU est un principe, pas une option : à job égal, droits égaux, mêmes moyens d'accompagnement, SGRF inclus.
Les seniors ne sont pas un "stock" : ils sont une richesse d'expérience et de savoir pour l'entreprise. La fin de carrière doit être choisie, reconnue, sécurisée.
Ce que la Direction a dit… et ce que cela implique
Focaliser l'accord sur un dialogue stratégique et une gestion efficace des emplois et des parcours professionnels et supprimer les mesures de départs.
Chiffres : ~4 000 retraites sur les 4 ans du futur accord (≈12% de l'effectif), 10 000 mobilités/an possibles (≈20% des collègues), 800 personnes reskillées depuis 2020.
31/12/2025 : fin du dispositif de mobilité SGRF → nouvelles règles à négocier.
Pour la Direction, le besoin en effectif va baisser mais la démographie est favorable et les mobilités fonctionnelles et/ou géographiques suffiront à répondre à la baisse des effectifs…
Traduction CFDT : ces chiffres offrent des marges d'anticipation. Ils obligent à sécuriser les parcours et à inscrire des garanties opposables, y compris un chapitre 3 encadrant d'éventuelles sorties exclusivement volontaires si le chapitre 2 (maintien dans l'emploi) ne suffit pas.
Nous n'accepterons pas de mobilités ou de démissions contraintes. En effet, les procédures disciplinaires ou d'inaptitudes s'intensifient et ne doivent pas être des outils de départs contraints.
Notre mandat CFDT :Un pacte pour l'emploi et les compétences
Droit opposable à la reconversion : formation certifiante financée, temps dédié et tuteur identifié avant toute mobilité.
Mobilité choisie, jamais punitive :
Fonctionnelle : maintien du fixe, plancher sur le montant de la part variable la 1ʳᵉ année, neutralisation d'objectifs, droit au retour.
Géographique : prise en charge intégrale (transport, logement passerelle), délais de prévenance, solution de proximité prioritaire.
Transparence : publication systématique des postes, priorité interne, traçabilité des décisions RH.
IA & techno : pas de déploiement sans droits : information préalable, cartographie des impacts par métier, référentiel de compétences associées, interdiction de substitution sans plan de montée en compétence.
Seniors / expérimentés : tutorat choisi et valorisé (pas imposé), accès effectif aux mesures soit le temps partiel senior, le mi-temps de fin de carrière, le congé de fin de carrière ou la transition d'activité. La CFDT veut travailler sur la retraite progressive et revendique le maintien de progression salariale et des aménagements de fin de carrière dignes.
Égalité BU/SU (dont SGRF) : mêmes dispositifs, mêmes enveloppes, même calendrier, mêmes critères.
Indicateurs publics trimestriels : effectifs par métier, postes ouverts, mobilités, reskilling, seniors ; droit d'expertise pour les représentants du personnel et au sein de l'observatoire des métiers.
Maintenir le chapitre 3 quand la mobilité ne permet pas le maintien dans l'emploi : Zéro départ contraint. En cas de besoin, filières de sortie 100 % volontaires, encadrées, réversibles.
Nos lignes rouges
Aucune mobilité contrainte
Aucun départ forcé
Pas d'IA contre l'emploi sans droits (formation, reconversion, transparence)
Pas d'inégalités de traitement (entre entités ou territoires)
Ce que cela changerait pour vous
Des droits réels quand votre métier évolue ou s'éteint : reconversion financée, parcours accompagnés, sans perte de salaire.
La sécurité avant la vitesse : pas d'injonctions, des délais et étapes clairs.
Des règles lisibles et communes à toute l'entreprise.
Des fins de carrière choisies et reconnues.
Calendrier & mobilisationProchaine réunion de négociation : 13 octobre 2025
Avant cette date, la CFDT sollicitera vos retours et votre avis sur les grandes thématiques de cet accord essentiel à savoir mobilité, fin de carrière, rémunération, formation…
Si la Direction persiste à vouloir supprimer nos acquis et garanties, nous prendrons nos responsabilités pour peser et obtenir un accord utile et protecteur pour toutes et tous.
« Le chapitre 3 crée des plans »FAUX : Il encadre des solutions volontaires quand la GEPP ne suffit pas, il empêche les départs subis.
« L'employabilité suffit »FAUX : Sans droits opposables (formation, rémunération, droit au retour), c'est une promesse irréaliste !
« L'IA réduira mécaniquement l'emploi »FAUX (si on anticipe) : Avec transparence et reconversions financées, on transforme les métiers sans détruire les parcours.
Le syndicalisme d'utilité : négocier quand c'est possible, se mobiliserquand c'est nécessaire
La CFDT SG appelle à la mobilisation : défendons nos droits, nos salaires et les services publics
Le gouvernement prépare un budget d'une brutalité inédite : suppression de jours fériés, coupes dans les services publics, gel des salaires, réforme de l'assurance chômage, désindexation des retraites, etc.
La CFDT‑SG s'associe pleinement à l'appel unitaire des organisations CFDT, CGT, FO, CFE‑CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires.
Pourquoi se mobiliser ?
Pouvoir d'achat : gel des salaires = baisse réelle au quotidien.
Temps de repos : suppression de jours fériés = vie perso sacrifiée.
Protection sociale : chômage et retraites fragilisés.
Service public : coupes qui pénalisent toutes et tous.
Nos exigences
Retrait des mesures d'austérité impactant les salariés.
Reconnaissance du travail : salaires, carrières, conditions de travail.
Respect du dialogue social et des droits collectifs.
Le 18 septembre : on agit !
Participez aux rassemblements et actions sur site.
Parlez‑en dans vos équipes, relayez l'info.
Restez vigilants face aux tentatives de division.
Points de rassemblement : communiqués très prochainement sur www.cfdt.fr
MUTUELLE D’ENTREPRISE : UNE REFORME NECESSAIRE POUR SAUVER L’ÉQUILIBRECompte Rendu du 3 juillet 2025
Contexte : un régime obligatoire en déséquilibre
Cette réunion du 3 juillet 2025 fait suite au Conseil Paritaire de Surveillance du 19 mai 2025. L'objectif est clair :
Trouver 1 million d'euros d'économies pour remettre le régime à l'équilibre, malgré l'augmentation tarifaire jugée insuffisante.
Engagement pris lors des négociations annuelles obligatoires
La direction a accepté une nouvelle répartition des cotisations (60 % employeur / 40 % salarié contre 50/50 auparavant). En contrepartie, un effort d'économie devait être réalisé pour rétablir l'équilibre financier.
Les propositions de la direction
Deux pistes ont été proposées :Revoir à la baisse certaines prestationsModifier l'âge de gratuité des enfants, en les rendant payants à partir de 18 ans (au lieu de 20 ans actuellement)
Une décision imposée par le contexte
Actuellement, les enfants sont couverts gratuitement jusqu'à leur 20ème anniversaire. Ensuite, ils doivent cotiser 45,90 €/mois au régime facultatif.Les Organisations Syndicales, dont la CFDT, ont refusé de toucher aux prestations (lentilles, médecines douces, chambre particulière, orthodontie), car cela aurait impliqué une révision à la baisse de plusieurs garanties.
Les options de cotisations étudiées
Partant de l'estimation que 60% des enfants passent du régime obligatoire vers le régime facultatif payant, quatre options ont été présentées :
Option A- 0-20 ans : 35,30 €/mois- 20-28 ans : 41,26 €/mois Option B- 0-18 ans : 72,33 €/mois- 18-28 ans : 37,77 €/mois Option C- 0-25 ans : 37,58 €/mois- 25-28 ans : 47,51 €/mois Option D (préférée par le Conseil d'Administration + CFDT favorable)- 0-28 ans : 38,96 €/mois
Ces quatre options permettraient toutes de dégager 1 million d'euros d'économies sur le régime obligatoire.
Détail important sur la tarification
La nouvelle tarification des enfants des salariés débutera à 18 ans. Les tranches à partir de 0 an tiennent compte d'autres régimes intégrés à la mutuelle (retraités, maintenus provisoires, conjoints...) pour lesquels la cotisation est due dès la naissance. A ces montants s'ajoutera une contribution de 0,63 €/mois pour l'allocation obsèques.
Une hausse au fort impact sur le pouvoir d'achat
Actuellement, la cotisation pour les enfants de 0 à 20 ans en régime facultatif est de 28,28 €/mois. La proposition de passer à près de 40 €/mois dès 18 ans représente une augmentation importante. La CFDT s'interroge sur la justification de cette hausse alors que le tarif actuel est inférieur. La réponse de la direction : le régime n'étant pas à l'équilibre, un ajustement tarifaire est indispensable.
Position de la CFDT
La CFDT rappelle son attachement à une mutuelle indépendante et viable. Elle souligne également que les garanties proposées par la mutuelle sont compétitives (cotation 4 sur 5 dans les benchmarks). Toutefois, elle alerte sur l'impact significatif de cette réforme pour les familles.
Un Dispositif d'Aide en Cas de Difficulté
Pour les salariés confrontés à une augmentation trop lourde, une demande d'aide pourra être adressée à la Commission Sociale de la Mutuelle.
Prochaines Etapes
Le 23 septembre 2025 : Conseil d'Administration pour fixer les nouveaux tarifs applicables au 1er janvier 2026Octobre 2025 : Consultation du CSEC en séance plénièreL'avenant à l'accord mutuelle sera ensuite soumis à la signature des Organisations Syndicales
Le 27 juin, les salariés de la Société Générale se sont massivement mobilisés pour défendre un droit fondamental : le télétravail. Une mobilisation historique, portée par une CFDT déterminée, écoutée et visible partout dans les médias !Revue des passages télé
Nos représentants ont porté la voix des salariés jusque sur les plateaux des grandes chaînes :
BFMTV - Un appel fort à la grève pour défendre le télétravail 27/06 -. Khalid Bel HadaouiVoir la vidéo
BFMTV - « Le télétravail, un engagement structurant des parcours professionnels. »27/06 - Johanna DelestréVoir la vidéo
France Info - Le télétravail en dangerVoir le reportage
Une forte couverture presse
Les médias ne s'y sont pas trompés : la colère est réelle, la CFDT est écoutée.
France Info : "Le sentiment de trahison explique le fort taux de suivi de la grève" Lire l'article
Libération : "Un sacré bordel" à la Société Générale Lire l'article
L'Agefi : "Une grève inédite et suivie à la Société Générale" Lire l'article
Le Parisien : "Un retour en arrière inédit" Lire l'article
Une mobilisation relayée partout
Télé, presse, radio, web… la CFDT est au coeur de l'actu !
Télévision : BFM TV, BFM Business, France Info, RMC, M6, La Chaîne Parlementaire
Presse écrite : Libération, L'Agefi, Les Echos, Le Parisien, La Croix, Le Dauphiné Libéré, Mind RH…
Web & réseaux sociaux : Brut, articles et vidéos dédiés à notre mouvement
Et maintenant ?
Cette mobilisation exceptionnelle est le fruit d'un engagement sans faille pour défendre un modèle de travail moderne, équilibré et choisi. La CFDT SG continuera de se battre partout où il le faudra, avec force, visibilité et légitimité.
Merci à toutes et tous pour votre mobilisation. On continue, ensemble.
Non, ce n’est pas fini ! Nous ne sommes pas résignés !L'accord télétravail est toujours en vigueur !
La direction tente d'imposer l'idée que le retour sur site est généralisé.
C'est faux.
L'accord télétravail n'a pas été dénoncé.
Les régimes actuels restent donc pleinement applicables.
Mais ce qui est vrai, c'est que la direction tente déjà d'imposer un rythme, une "transition fluide" vers un retour à 1 jour de télétravail par semaine, sans négociation, sans cadre, sans respect du dialogue social.
Ce jeudi, on répond par la présence.
Nous appelons toutes celles et ceux qui le peuvent, à venir physiquement sur site, pour montrer que :
Nous ne sommes pas dupes des effets d'annonce,
Nous sommes attachés à nos conditions de travail,
Nous refusons un passage en force.
Ce jeudi, on se montre. On vient sur site. On échange entre collègues. On fait bloc.
Ce n'est pas un retour à la normale.C'est une démonstration de force
Ce vendredi, la direction tente de désamorcer notre mouvement en incitant les salarié·es à effectuer un simple débrayage de quelques heures.MAIS SOYONS CLAIRS, UN DEBRAYAGE SANS ARRÊT RÉEL DU TRAVAIL, C'EST UN COUP D'ÉPÉE DANS L'EAU
Ils veulent que vous soyez «grévistes»… mais disponibles, connectés, joignables.
Ils veulent un symbole sans conséquence, une contestation sans impact.
Ils veulent pouvoir dire : «regardez, ils ont fait grève, mais tout a continué comme si de rien n'était.»
NE LEUR OFFRONS PAS CE CONFORT
La seule chose que la direction entend, c'est l'arrêt des activités
La seule chose qui les fait réagir, c'est quand les outils sont éteints, les boîtes mail muettes, les lignes silencieuses.
CE VENDREDI, PAS DE DEMI-MESURE !On reste chez soi. On éteint le PC. On coupe le téléphone. On fait grève pour de vrai.C'est maintenant qu'on fait entendre notre voix.C'est maintenant qu'on montre notre force.
Krupa piétine le dialogue social, Les salariés doivent lui répondre
Slawomir Krupa a parlé. Fini le télétravail tel que vous le connaissez. Une décision autocratique, brutale, sans discussion, imposée au mépris des engagements passés et des représentants du personnel.Avant même le début des “négociations”, la sentence est tombée.
Pourquoi négocier quand on peut imposer ?
Accord emploi : une parodie de négociation
Première réunion, et déjà un air de déjà-vu : pas de dialogue, juste des chiffres. Mobilités, mesures séniors… Et après ? Aucune discussion de fond. La direction temporise, reporte, esquive. Prochaine réunion le 7 juillet : on "écoutera" vos revendications.
« Ecouter, mais pas entendre ? »
Et pendant ce temps, aucune garantie sur la pérennité des emplois, aucun engagement sur des départs non-contraints. Ce silence en dit long.
Des signaux d'alerte partout
Une politique disciplinaire agressive, des entretiens préalables aux licenciements qui explosent.
Des coupes budgétaires à la tronçonneuse, et des conditions de travail qui s'enfoncent.
Un baromètre social en chute libre. SG est bon dernier dans le classement Capital des employeurs du secteur bancaire.Les salariés s'interrogent, s'inquiètent. A raison. Les rumeurs convergent vers de nouveaux plans de casse :
Réseau : suppression de DCR, plateaux, groupes, et bientôt un plan sur les CDS.
Centraux : SGSS revient dans les radars… pas pour les bonnes raisons.
Krupa, ça suffit !
Diriger SG, ce n'est pas régner. C'est respecter. Ceux qui font tourner cette entreprise ne sont pas des pions. Ils méritent mieux que le mépris. Aujourd'hui, vous piétinez les principes les plus élémentaires du dialogue social.
Salarié.es SG : Faisons-nous entendre
NON à la baisse autoritaire du télétravailLa CFDT dénonce fermement cette décision unilatérale, qui foule aux pieds les engagements pris et démontre une nouvelle fois le mépris profond à l'égard des salariés et de leurs représentants.La colère est là. Les messages affluent. Vous êtes nombreux à ne plus accepter d'être traités comme des exécutants sans voix.
« Il est temps de transformer cette colère en action. »
ACTIONS FORTES A VENIR
Jeudi 27 juin : Grève pour tous les salariés SGPM.
Montrons que nous refusons ce management brutal.
Jeudi 3 juillet : Tous sur site !
Exigeons la vérité sur le terrain : sans télétravail, c'est le chaos assuré. Avec la mise en place du Flex-office si nous revenons tous sur le terrain, il n'y aura jamais suffisamment de place pour accueillir tout le monde.
LA DIRECTION JOUE AVEC LE FEU. OPPOSONS-LUI LA FORCE COLLECTIVE.
Le 27 juin : faisons grève.
Le 3 juillet : montrons qu'un retour en arrière n'est pas une option.
La CFDT appelle à une mobilisation puissante et déterminée. Notre dignité n'est pas négociable.
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