La Direction en profite pour remettre en cause toutes les conditions de la mobilité professionelle.
La CFDT s'inquiète pour les salariés qui vont rester, par choix ou pas. Les mesures d'accompagnement ne sont pas assez protectrices pour l'ensemble des salariés.
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Si signature il y a, il faudra que les organisations syndicales signataires représentent 50 % des voix aux dernières élections professionnelles pour que l'accord soit validé ou 30% et une consultation favorable des salariés.
Les mesures présentées sont inacceptables et ne tiennent compte ni des propositions CFDT, ni du mécontentement et de l’épuisement des équipes.
Peu importe, la seule chose qui compte pour la SG c’est d’aller vite.
A ce stade, la CFDT ne sera ni complice, ni caution de ce texte inégalitaire.
Un seul mot pour qualifier la proposition de la Direction : DISCRIMINATION !
La Direction choisit unilatéralement les postes concernés et les conditions financières à appliquer suivant la situation.
Aucune des revendications de la CFDT présentées au préalable n'a été retenue.
La Direction réaffirme sa volonté d'aller vite et souhaite un accord bouclé pour le 22 février.
L’avenir de plus de deux mille salariés mérite plus que 4 séances de négociation.
La CFDT, à l’inverse de la Direction, ne jouera pas la carte du mépris.
Les actions tournent beaucoup autour du travail et non sur le travail et son organisation.
Le questionnaire a été légèrement revu sur proposition de la Direction, et modifié suite aux seules interventions de la CFDT. Nous avons voulu intégrer une question pour connaître la place des différents outils de communication dans l'équilibre vie pro/vie privé. Mais ce sujet semble tabou, comme celui du droit à la déconnexion transcrit dans la loi depuis le 1er janvier 2017.
L'accord arrive à échéance le 30 mars, une occasion d'effectuer des corrections pour le rendre plus visible pour les salariés au quotidien. La CFDT travaille sur ses revendications.
N'hésitez pas à nous transmettre vos remarques et idées en la matière.
Nous continuons d'essayer de comprendre quelles sont les règles en matière d'évolution de rémunération, ici avec le niveau F.
Une bonne occasion pour la Direction de rendre caducs les accords en cours et proposer un accord fourre-tout comme elle sait le faire. On peut le craindre moins disant et moins protecteur. Et il fera loi.
La CFDT sait que beaucoup de salariés sont épuisés par les continuelles dégradations des conditions de travail et souhaitent quitter l'entreprise. Mais elle sait aussi que la Direction veut choisir qui pourra partir et ce ne sera pas forcément ceux qui le voudront, c'est pourquoi, elle s'attachera à sécuriser les différents dispositifs de mobilité, de reclassement, de formation et de départs.
Fusion de DEC, fusion d'UC, suppression de postes dans beaucoup de métiers, fermeture d'agence, passage en accueil partégé, agence multi-sites...
"Il n'y aura pas de départs contraints" rassure les Directions mais quelle sera la réalité ?
Seules les mesures d'accompagnement se négocient, la Direction avait planté le décor en annonçant dés le début : "la startégie ne se modifie pas, elle se confirme".
Bloavez Mad 2018 malgré tout.
Comme à son habitude, la Direction se précipite sur les nouveautés législatives, pour ne pas nous laisser trop de recul et de temps de concertation.
La Déléguée Nationale CFDT, Monique MOTSCH, s'exprime dans un article du monde du 19 janvier 2018.
Elle réaffirme les positions de la CFDT qui est de maintenir les salariés dans l'entreprise, de travailler sur la formation, et sur le meilleur reclassement interne ou externe mais surtout que la solution soit juste.
La CFDT veut surtout au préalable une justification du dossier économique et une visibilité sur les métiers et leur avenir.