Le grand gagnant est une nouvelle fois l'abstention avec seulement 16,76% de votants pour les Tmb (versus 17,08% en 2015) et 18,05% pour les cadres (versus 19,25% en 2015).
Il a été rattrapé par un de "nos litiges du passé" comme les appelle Frédéric Oudéa.
C'est l'enquête menée par le Department of Justice américain et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) sur des soupçons de manipulation du Libor, qui a poussé Didier Valet vers la sortie.
Nous vivons depuis plus d'une décennie avec des casseroles, pour des actes de personnes qui ont jugés agir dans l'intérêt de la banque et dont l'ensemble des salariés du Groupe paient très cher au travers de transformations successives qui n'ont pour objectif que de diminuer les coûts.
Nous ne sommes même pas sûrs que nous n'en créons pas d'autre aujourd'hui à en juger par les résultats de la dernière mission du régulateur, la Banque Centrale Européenne, qui a pointé les insuffisances du contrôle permanent de Société Générale.
Difficile de se défaire de notre mauvaise image en cumulant les mauvaises notes !
- suppression de la prime associée à la médaille du travail (comme chez BNP Paribas fin 2017)
- suppression de jours de congés
- plafonnement de l'intéressement
- revendications CFDT pour les NAO, ignorées
Plutôt que de parler de "Négociation Annuelle Obligatoire (N.A.O.)", il conviendrait plutôt de dire "Réunion Annuelle Obligatoire" et "Décision unilatérale de la Direction".
Le mot d'ordre reste "take it or leave it" soit "à prendre ou a laisser", pas sûr que cela renforce l'engagement des salariés.
L'association 'Les amis de la terre" a fait début mars, une action dans plusieurs agences SG en France pour dénoncer la politique de Société Générale. En effet, La banque Société générale joue un rôle clé dans l’exportation du gaz de schiste états-unien vers l’Union Européenne.
Et pourtant, le document de référence 2018 relatif à l'année 2017 publié le 8 mars et la communication du Groupe pourraient faire croire le contraire.
Pour la CFDT, la RSE est un des éléments importants pour construire l'avenir.
Nous vous invitons à lire un article très documenté de l'observatoire des multinationales intitulé : http://multinationales.org/Les-sympathies-de-la-Societe-generale-pour-le-gaz-et-le-nucleaire-mal-cachees
Vous avez reçu un lien sur votre poste de travail.
Vous devez répondre à 32 questions pour nous dire comment vous allez dans votre travail aujourd'hui.
Vous avez été 22 000 salariés à repondre la première fois. Le questionnaire a été modifié à la marge, cela va nous permettre d'analyser l'évolution.
Pour toute question technique relative à l'accès au questionnaire en ligne, vous pouvez vous adressez à :SGenquetedevaluationCVT@ipsos.com
La CFDT vous invite à répondre pour nous permettre de travailler sur de futurs actions.
Si Laurent Goutard réfute ces réelles conditions de travail, beaucoup de salariés des agences se reconnaîtront au travers de la vie de Julie, qu'ils soient Chargé de Clientèle, Directeur d'Agence ou Adjoint du Directeur d'Agence.
La CFDT n'est pas contre la transformation, mais pas au détriment de la santé des salariés.
Frédéric Oudéa a présenté la situation du Groupe en ce début d'année.
Caroline GUILLAUMIN, notre DRHG, a parlé de la Responsabilité Sociale et Environnementale de Société Générale et de son désir de s'impliquer dans le renouvellement de l'accord sur les conditions de vie au travail dont la première réunion est prévu le 19 mars pour une échéance de l'accord le 30...
Notre Direction générale : 4 places : 4 hommes = 0% de femme
Notre comité de Direction : 63 places : 50 hommes = 20% de femmes
A la Direction des Business Units et Services : 27 places : 24,5 hommes = 9 % de femmes et encore une seule hors fonctions supports et seulement co-directrice d'une BU.
Seul le Conseil d'Administration est à parité : 14 places : 7 hommes = 50% de femmes. Il faut dire qu'une loi contraint les entreprises cotées en bourse à un quota de 40 % au minimum de représentativité des femmes .
Société Générale attend-t-elle de se voir imposer des quotas et des sanctions financières pour agir sur l'ensemble des fonctions dirigeantes ?
La CFDT-SG dénonce à tous les niveaux de l'entreprise ces constats et encourage les femmes à oser et à bousculer l'ordre établi.
Encore aujourd'hui, des salariées SG sont obligées de prendre le long et courageux chemin des prud'hommes pour faire reconnaître la discrimination salariale dont elles font l'objet.
Encore aujourd'hui, des équipes syndicales sont obligées de faire intervenir l'inspection du travail pour faire respecter les textes sur la part variable et les congés de maternité.
Encore aujourd'hui, l'enveloppe annuelle de résorption des écarts salariaix ne suffit pas à corriger l'ensemble des écarts constatés au delà de 5% de différence.
Encore aujourd'hui, les représentants de notre Direction en commission de suivi de l'accord égalité affichent clairement : "Les Organisations Syndicales ont signé un accord avec une méthode, on ne sait pas engager sur un résultat" ... tout est dit !!
L'Essor vous parle de l'alimentation de nos enfants, la maladie de Lyme, les vaccins obligatoires...
Retrouvez le lien vers le site de la mutuelle en fin de notre page d'accueil