PSC - ultime réunion avec la Direction sur le fond du projet

Pour la Direction Voisin, Mère Turoche, Clavière
Pour la CFDT : Arnaud Lambolez, Monique Motsch, Denis Paton
Cette dernière réunion devait être l’occasion de rencontrer une nouvelle fois Laurent Goutard pour rediscuter de la stratégie
mise en œuvre par la Direction et étudier les solutions alternatives proposées par la CFDT et qui permettaient de maintenir les 20 sites.
C’est peu de dire que ce ne fut qu’une mascarade.
En effet, seuls Voisin et Mère sont venus devant les organisations syndicales pour à nouveau réexpliquer ce projet dévastateur pour l’emploi et nous avons eu droit à la même présentation que celle du 30 mars.
Quelques soient nos propositions la réponse fut toujours la même : « ce n’est pas compatible avec notre projet opérationnel » !
En clair, circulez y a rien à voir, notre projet est le meilleur qui soit et nous n’en changerons pas une virgule.
Seule nouveauté très désagréable, et qui n’avait pas été évoquée pendant les séances de négociation :
les cellules produits auront une durée de vie plus que limitée, elles sont amenées à disparaître au maximum 12 mois après la fermeture du plan
et élément nouveau les activités produits des 14 PSC pérennes seront transférées vers ces cellules produits.
La CFDT a clairement dit que cela changeait la donne et remettait en cause les mesures d’accompagnement prévues,
toutes très en deçà des promesses faites par L. Goutard aux salariés qu’il a rencontrés dans les 6 PSC dont la fermeture est annoncée.
La direction s’est montrée inflexible et sourde à toutes nos objections et propositions.
Devant ce simulacre de dialogue social la CFDT a préféré quitter la séance tant il est clair que la direction se refuse à entendre les demandes légitimes des salariés.
La CFDT continuera de défendre les intérêts des salariés mais refuse de s’associer à la direction et aux autres organisations syndicales pour vendre des « mesurettes d’accompagnement » qui sont loin d’être satisfaisantes et certainement pas sociales.
Chacun devra prendre ses responsabilités le moment venu. La CFDT, elle, ne validera jamais la destruction de l’emploi et la mise en danger des salariés par de tels projets.