
Des mesures d’accompagnement… soit disant sociales qui génèrent des inégalités criantes !
Quelques exemples :
Transition d’activité
La date de fermeture de votre PSC conditionne votre possibilité d’en bénéficier :
J’ai 59 ans, mon PSC ferme en 2017 ou 2018, je n’y ai pas droit.
Au 1er janvier 2017 j’ai 58 ans et je peux faire valoir mes droits à la retraite à taux plein à 61 ans :
Si je suis à Jemmapes ou Grenoble, je peux en bénéficier.
Si je suis à Caen, Nice, Rouen, Nancy je ne peux pas en bénéficier.
Départs volontaires
Ne rêvez pas, car en plus des conditions requises, c’est la direction qui décidera qui pourra partir.
Et pire pour les PSC de Nice, Caen, Rouen et Nancy : si vous trouvez un CDI en 2017 ou si vous avez un projet pour 2017 vous pourrez partir mais avec 0.
Mobilité fonctionnelle
Pour les PSC pérennes ce sera une prime de 1 000 euros, mais sans aucune revalorisation salariale ni aucun changement de niveau.
Mobilité géographique en plus de l’enveloppe mobilité
Je travaille dans un PSC qui ferme, pour conserver mon emploi je déménage : je percevrai une indemnisation de 15 000 euros.
Je travaille sur une plate forme spécialisée, pour suivre mon activité je déménage : je percevrai une indemnisation de 7 000 euros.
Je travaille sur un PSC pérenne, pour suivre mon activité je déménage : j’aurai 0.
Cellule produits : ce qui n’est pas écrit
Il semblerait que la direction ait fait le choix de fermer les 14 cellules produits des PSC pérennes. Leur activité doit permettre le reclassement des salariés difficilement employables (dixit la direction) des 6 PSC qui ferment.
Quid des salariés des cellules produits actuelles ? Pas de réponse de la direction.
Quid des salariés des cellules produits des PSC non pérennes à l’extinction de celles-ci ?
Je suis reclassable : c’est bien.
Je ne suis pas reclassable : « je dégage ».
Les grands oubliés de cet accord sont les salariés des PSC pérennes : ils vont devoir mettre les bouchées doubles entre collègues en formation et accroissement des tâches.
Quant à l’organisation des différents transferts et des actions de formation, à ce jour la direction est incapable de répondre à la moindre de nos questions.
La CFDT ne peut se résoudre à accepter un accord discriminatoire :
Trop d’inquiétudes, trop d’inégalités, trop de salariés qui risquent de rester sur la touche.
La CFDT dit NON et ne sera pas signataire.