Prime de fusion - La CFDT n'est pas signataire de cet accord
Ce « geste » les salariés en ont besoin maintenant, les équipes manquent de reconnaissance et sont déjà épuisées alors que le déploiement opérationnel de cette fusion n'a même pas commencé. Alors que les conditions de travail sont déjà déplorables et que les sacrifices des salariés se cumulent (congés, horaires, outil informatique, mobilités contraintes), les courriers de suppressions de poste arrivent et la situation devient concrète. Une négociation qui n'en est pas une
Une prime de réussite de la Fusion au lieu d'une prime de mobilisation des salariés avec des critères qui ne dépendent pas des salariés
La CFDT et les salariés attendaient un geste bien plus fort et surtout immédiat démontrant la considération de la Direction face au climat social difficile et aux contraintes et sacrifices que vivent tous les salariés.
Comment accepter également que cet intéressement de projet soit conditionné à des critères sur lesquels le salarié n’a pas la main ?
Une cible contestable et des enveloppes discrétionnaires qui ne rassurent pas
La CFDT considère que beaucoup de salariés ne toucheront pas cet intéressement de projet alors qu'ils sont mobilisés sur la Fusion (Certaines BU de services centraux, ITIM, SGSS, Schiltigheim, GTPS…) et la réponse de la Direction consistant à dire qu'ils seront valorisés au moment des EAS ou des gratifications n'est pas une réponse entendable car la distribution sera discrétionnaire et sans recours pour le salarié !
De même pour l'enveloppe décidée par la Direction pour ITIM : les OS n'ont pas pu discuter du montant ni connaitre les critères de distribution et répartition. Conclusion
Jamais les inquiétudes n’ont été aussi grandes à l’aube de la mise en œuvre opérationnelle.
Pour la CFDT cette proposition est loin d'être à la hauteur et devait être négociée et amendée. On ne parle pas que d'une prime mais bien du maintien de l'engagement des salariés nécessaire à la réussite de cette Fusion.La CFDT ne pouvait cautionner ni le fond ni la forme de ces discussions, nous ne sommes donc pas signataire de l'accord concerné.